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d’un squelette de fer, et forment une transition entre les aérolithes purs de tout mélange métallique et les masses de fer météorique dans lesquelles, ainsi qu’on le voit dans la masse de Pallas, les autres éléments disparaissent.

« La seconde classe, beaucoup moins nombreuse, a été aussi moins étudiée. Parmi les aérolithes qui la composent, les uns contiennent du fer magnétique, de l’olivine et un peu de substances feldspathiques et augitiques ; les autres sont formés uniquement de ces deux derniers minéraux simples, et le feldspath y est représenté par l’anortite.

« Les pierres météoriques de la seconde classe sont, par l’effet de la présence de l’olivine, riches en magnésie ; l’olivine est l’élément qui est décomposé lorsque ces pierres sont traitées par les acides.

« Comme l’olivine ordinaire, l’olivine météorique est un silicate de magnésie et de protoxyde de fer. La partie qui résiste à l’action des acides est un mélange de substances feldspathiques et augitiques dont on ne peut déterminer la nature qu’en calculant les éléments qui le composent, et qui sont : le labrador, l’hornblende, l’augite et l’oligoclase.

« Le chromate de fer, produit par la combinaison du protoxyde de fer et de l’acide chromique, se trouve, en petite quantité, dans presque toutes les pierres météoriques. L’acide phosphorique et l’acide titanique, découverts dans la pierre si remarquable de Juvénas, peuvent faire soupçonner la présence de l’apatite et de la titanite. »