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L’inclinaison de l’orbite de Saturne sur l’équateur terrestre est de 22° 38′ 44″.

Le périhélie, c’est-à-dire l’extrémité du grand axe de l’ellipse la plus voisine du Soleil, ne reste pas fixe dans le ciel : le grand axe a un mouvement direct en vertu duquel ce périhélie correspond successivement à différentes constellations.

L’excentricité de l’orbite de Saturne est de 0,056.

La distance moyenne de la planète au Soleil est de 9,539, la distance moyenne du Soleil à la Terre étant 1. La distance du périhélie est de 9,005, et celle de l’aphélie de 10,073.

La longitude du périhélie est de 89° 8′ 20″ ; celle du nœud ascendant, de 111° 56′ 7″ ; la longitude moyenne de l’époque (1er  janvier 1800) est de 123° 6′ 29″.

Ces éléments résultent, pour la plupart, des tables de Bouvard. Les autres sont des conséquences de la théorie des perturbations dont nous avons démontré la légitimité (liv. xxiii, chap. iv, p. 16 à 24).

Saturne ne présente pas de phases sensibles, ce qui peut s’expliquer, sans lui supposer une lumière propre, par la distance considérable du Soleil à la planète. Des phénomènes dont nous parlerons dans le chapitre iii, prouveront que c’est au Soleil qu’il emprunte sa lumière.

Les quantités de chaleur et de lumière envoyées par le Soleil à la Terre étant 1, les quantités reçues à la surface de Saturne sont 0,011.

La masse de Saturne, rapportée à celle du Soleil prise pour unité, est de . Sa densité est de 1,09, celle de la Terre étant 1. La pesanteur à sa surface est 1,09,