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ment 200) ; une seconde fois le 20 ; une troisième et quatrième fois, le 21 et le 26, avec un télescope de 6m,50, armé d’un grossissement de 200 fois. Il n’a jamais rien aperçu de semblable du côté de l’anse orientale.

Le petit trait qui se voyait le 26 juin avait totalement disparu le 29. Si ce trait était l’indice d’une seconde séparation, il faudrait supposer que les deux anneaux entre lesquels elle régnait étaient excentriques ; autrement la séparation aurait été également visible sur les deux anses.

M. Quetelet, en essayant une lunette de Cauchoix, à Paris, en décembre 1823, crut apercevoir que l’anneau extérieur de Saturne était double.

Le 17 décembre 1825, M. le capitaine Kater se servant d’un télescope newtonien, de 0m,16 d’ouverture et de 1 mètre de distance focale, vit sur l’anneau extérieur de nombreux traits noirs et très-rapprochés : rien de pareil ne paraissait sur l’anneau intérieur.

Ces observations furent répétées en janvier 1826, par le capitaine Kater, à l’aide d’un télescope de Dollond ; certains jours, les apparences de l’année précédente étaient visibles, d’autres fois on ne les apercevait pas ; d’où l’auteur tirait la conclusion qu’elles n’avaient rien de permanent.

Le 25 avril 1837, M. Encke, directeur de l’Observatoire de Berlin, reconnut à l’aide de la grande lunette de cet établissement, que l’anneau extérieur était partagé en deux par une ligne noire. Le 28 mai, le même astronome aperçut une seconde fois cette bande noire ; mais