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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/517

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la planète était visible. Il est dommage qu’Herschel n’ait pas songé à faire ce genre d’observations.

Le travail d’Herschel eût été incomplet s’il n’avait pas présenté en secondes de degré les élongations des deux satellites. Rien d’ailleurs n’était plus propre à montrer combien les observations de ces astres, vraiment microscopiques, offrent de difficultés. Parvenu à ce point l’astronome hésite ; les discordances de ses résultats partiels lui reviennent alors désagréablement à l’esprit. Forcé de prendre un parti, il s’arrête, pour l’époque de ses observations, à 36″ comme élongation réelle du premier satellite, et à 48″ comme élongation du second.

Quelques mots suffiront, s’il faut indiquer ici le peu que nous avons appris sur les satellites d’Uranus, depuis les travaux de William Herschel dont je viens de donner l’analyse.

En mettant à profit ses propres observations des années 1828, 1830, 1831 et 1832, le fils du grand astronome a trouvé les nombres suivants, pour les temps périodiques des deux satellites de 1787, les seuls qu’il soit parvenu à voir avec ses télescopes de 6 mètres nouvellement polis :

8j
13 
16h
11 
56m
7  
31s,3
12 ,6

Les recherches de sir John Herschel sont de 1834. Elles ont paru l’année suivante dans le tome viii du recueil que publie la Société astronomique. Le Mémoire dont il me reste à rendre compte est encore plus récent. Il fait partie du volume des Transactions philosophiques de 1838. Ce travail a pour auteur M. Lamont, directeur