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de l’Observatoire royal de Munich. Voici ce qu’on y trouve concernant les temps des révolutions des deux satellites :

8j
13 
16h
11 
56m
7  
28s,5
6 ,3

M. Lamont donne pour les rayons de leurs orbites supposées circulaires :

31″,3
40  ,1

Ces deux derniers résultats sont relatifs à une distance de la planète à la Terre exprimée par le nombre 19,223, la distance moyenne de la Terre au Soleil étant l’unité.

M. Lamont a cru apercevoir, dans ses observations des deux principaux satellites d’Uranus, des indices évidents de l’ellipticité des orbites ; mais il a réservé pour un temps à venir l’examen détaillé de cette question délicate. Ses calculs actuels, comme ceux de MM. William et John Herschel, ont été faits dans l’hypothèse de mouvements circulaires.

M. Lamont dit aussi, dans son Mémoire, avoir vu et observé le sixième satellite d’Uranus alors connu, dans la soirée du 1er octobre 1837.

La masse d’Uranus que M. Lamont déduit de ses observations des deux principaux satellites, est de , c’est à-dire d’un quart plus petite que celle dont M. Bouvard a trouvé la valeur d’après les perturbations produites par la planète.

William et John Herschel se sont servis, pour leurs observations des satellites d’Uranus, de télescopes de