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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/56

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force centrifuge, une forme renflée vers les régions placées dans un plan mené par le centre du globe perpendiculairement à l’axe de rotation. Ces régions équatoriales ont plus tard conservé leur position lorsque l’écorce terrestre s’est constituée à la suite du refroidissement progressif de la planète.

Quoi qu’il en soit, le nombre d’oscillations qu’effectue en un certain temps un pendule abandonné à lui-même, dépend de l’intensité de la pesanteur et de la longueur de ce pendule. Si l’amplitude des oscillations est très petite, c’est-à-dire si le pendule ne s’écarte que de 2 à 3 degrés au plus de part et d’autre de la verticale, la relation qui existe entre ces différents éléments est très simple ; elle consiste en ce que le carré du nombre des oscillations effectuées dans un temps donné est proportionnel à l’intensité de la pesanteur et en ce qu’il diminue proportionnellement à la longueur du pendule. Il résulte de là que la variation de l’intensité de la pesanteur, ou ce qui revient au même, comme nous venons de l’expliquer, que la figure de la Terre peut se déduire du nombre d’oscillations que fait en vingt-quatre heures un même pendule, de longueur invariable, dans des lieux situés sous diverses latitudes, ou de la comparaison des longueurs différentes que doit avoir un pendule pour exécuter dans tous ces lieux le même nombre d’oscillations en un temps donné.

Nous n’avons pas besoin de faire remarquer que les énoncés précédents se rapportent seulement à l’emploi de pendules simples, c’est-à-dire de pendules dans lesquels le fil à l’extrémité duquel la masse oscillante est