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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/718

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CHAPITRE XXXIV

fêtes mobiles du calendrier ecclésiastique chrétien — fête de pâques


On donne le nom de computistes à ceux qui s’occupent des calculs relatifs au calendrier ecclésiastique.

Les fêtes religieuses principales sont réglées sur les mouvements de la Lune et par conséquent elles ne correspondent pas chaque année aux mêmes dates, elles sont mobiles.

La Résurrection avait suivi de près l’équinoxe ; on voulut donc célébrer Pâques vers l’époque où ce phénomène astronomique arrive.

La Résurrection suivit une pleine Lune ; il parut alors convenable de faire intervenir la marche de notre satellite dans la fixation du jour de Pâques.

Voici comment la fête de Pâques se détermine pour une année quelconque. On suppose que, dans toutes les années, l’équinoxe arrive le 21 mars. On cherche quel jour, après l’équinoxe, la première pleine Lune a lieu : Le dimanche de Pâques est celui qui suit immédiatement cette pleine Lune. Il résulte de là que Pâques ne peut pas arriver plus tôt que le 22 mars, car la règle dit que ce sera le premier dimanche après la pleine Lune, si cette pleine Lune arrive le 21 ou après le 21 mars.

L’autre limite, ou la date la plus tardive où l’on puisse célébrer cette même fête, est le 25 avril. En effet, si la pleine Lune tombe le 20 mars, ce ne sera pas la Lune pascale, cette pleine Lune arrivera le 18 avril ; et si c’est