qui, à Paris, tombe dans le vide pendant une seconde, acquiert une telle vitesse que, si la pesanteur cessait d’agir sur lui, il parcourrait 9m,8088 dans toutes les secondes suivantes de la durée de sa chute. Ce résultat signifie aussi qu’un corps qui se meut dans le vide à Paris, en partant du repos, parcourt 4m,9044 pendant la première seconde de sa chute. D’après cela et parce que l’intensité de la pesanteur est proportionnelle à la longueur du pendule qui bat la seconde, on a le tableau suivant pour représenter la variation de la pesanteur à la surface de la Terre :
Vitesses des corps tombant en divers lieux, la vitesse à Paris étant 9m,8088. |
Pesanteurs en divers lieux, la pesanteur à Paris étant 1. | |
m. | ||
Au pôle |
9,8314 | 1,0023 |
À Paris |
9,8088 | 1,0000 |
À la latitude de 45° |
9,8049 | 0,9996 |
À l’équateur |
9,7803 | 0,9971 |
En se servant des nombres donnés pour les longueurs du pendule simple, dans le tableau de la page 67, on calculera maintenant sans difficulté l’intensité de la pesanteur en chaque lieu, par de simples proportions.
CHAPITRE XIII
attraction des montagnes
La généralité des lois de l’attraction universelle doit évidemment conduire à penser qu’un objet quelconque placé en relief à la surface de la Terre, qu’un mur, qu’un édifice, qu’une montagne doivent empêcher un