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que possèdent de magnifiques observatoires placés à Cincinnati, à Washington, à Toronto et à Cambridge. Aux Antilles, il y a un observatoire dans l’île Sainte-Croix. Dans l’Amérique du sud, il existe un observatoire à Santiago du Chili.

Dans les colonies anglaises, on cite les beaux observatoires de Malte, du cap de Bonne-Espérance, de Sainte-Hélène, de Sidney dans la Nouvelle-Hollande, de Madras et de Bénarès. Enfin, il faut nommer aussi l’observatoire remarquable construit aux frais du rajah de Trévandrum, près du cap Comorin, et en Chine, l’observatoire impérial de Pékin.

Tout compte fait, il existe au moins 90 observatoires au milieu du xixe siècle.

Le public manifeste incessamment le désir de visiter les observatoires ; la nature des travaux qu’on exécute dans ces établissements s’oppose à ce qu’on puisse satisfaire sa curiosité. C’est dans la plus grande tranquillité, loin de toute distraction, qu’il est possible de donner aux observations toute la précision que les progrès de la science exigent désormais.

Les astronomes praticiens les plus habiles ont souvent lieu d’être étonnés que par un ciel dont la pureté semblerait devoir être très-favorable à l’étude de la constitution physique des astres, les grands instruments fonctionnent imparfaitement. Les circonstances qui rendent les images télescopiques diffuses, mal terminées, ondulantes, ne sont encore ni complétement connues, ni surtout exactement définies.

Je réunirai ici diverses remarques que les amateurs