rīgas chez Florus, 1. I, c. 44, ou 1. III, c. 10, qui racontant l’insurrection de la Gaule sous le commandement de Vercingétorix, cinquante-deux ans av. J.-C, écrit à l’accusatif Biturigas. Florus emprunte probablement ce mot au 1. CVII aujourd’hui perdu de Tite-Live. Bien que César, suivant l’usage latin, dise à l’accusatif Bituriges, 1. VII, c. 5, § 4, il est certain que les Gaulois prononçaient Biturīgās, à l’accusatif pluriel ; on retrouve au vie siècle cette notation, qu’ont plus ou moins altérée la plupart des mss. de Grégoire de Tours : Bituricas, 1. I, c. 31[1] ; 1. III, c. 12[2] ; Bitoricas, 1. VI, c. 31[3], mais dans un meilleur ms. Biturigas[4], Dans la légende des monnaies mérovingiennes frappées à Bourges cette ville s’appelle Betoregas[5]. Le formulaire de Bourges au viiie siècle nous offre Beturegas et Bitoricas[6]. En vieil irlandais le nominatif
- ↑ Ed. Arndt, p. 49, 1.1.
- ↑ Ibid., p. 118, 1. 15.
- ↑ Ibid., p. 271, 1.10.
- ↑ Voir les variantes du ms. du Mont-Gassin désigné par la cote A1 dans l’édition précitée.
- ↑ A. de Barthélémy, dans la Bibliothèque de l’École des Chartes, t. XXVI, p. 452.
- ↑ Zeumer, Formulae Merowingici et Karolini aevi, p. 169, 1. 24 ; p. 172, 1. 13.
Revue archéologique, 3e série, t. XIV, XV, XVI (1889-1890).