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ARCHIMÈDE

DES THÉORÈMES MÉCANIQUES
OU
DE LA MÉTHODE
(ÉPHODIQUES)



(Préambule).

Archimède à Ératosthène[1], salut.

Je t’ai envoyé précédemment les énoncés de quelques-uns des théorèmes que j’avais découverts, et dont je t’invitais[2] à trouver les démonstrations, que je ne te donnais pas pour le moment. Voici quels étaient ces énoncés[3] :

1o  Si, dans un prisme droit à bases car-

  1. Ératosthène de Cyrène (environ 275-195 av. J.-C.), célèbre polygraphe — grammairien, géographe, chronologiste, mathématicien, philosophe, poète didactique — prit le premier le titre de « philologue » et fut surnommé « Bêta » (deuxième lettre de l’alphabet grec), parce qu’il était le second dans toutes les branches spéciales de la connaissance. Il fut longtemps administrateur de la Bibliothèque d’Alexandrie.
  2. φάμενος εὑρίσκειν, expression singulière. J’adopte l’interprétation de Zeuthen.
  3. Les énoncés de ces deux théorèmes sont cités en abrégé par Héron, Métriques (éd. Schöne), p. 130.