Page:Archives israelites 13.djvu/215

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isuttrrss. 209 tions qui n'avaient pas abouti à une solution, parce qu’étant purement morales et se rapportant aux devoirs de l‘homme en- · vers Dieu, envers ses prochains et envers lui-méme, - du genre de ceux qu’on trouve prescrits dans le xix· chapitre du Lévitique, — elles ne prêtent pas à la controverse, et doivent être considé- rées plutôt comme des thèses de discussion. Mais il est bien facile de s‘apercevoir qu'il est loin d‘avoir atteint ce double but. D’un côté des lois purement cérémonielles et, pour ainsi dire, de sim- ples formalités, occupent dans la Mischna non-seulement des chapitres , mais même des traités entiers, et se trouvent encore reproduites en mainte autre occasion, et d’autres lois qui, par suite de la destruction du temple, ne trouvent plus d’application, et que, pour ce motif, le Talmud qualifie uelque part de lois ou préceptes pour le temps du Messie Nl'l’lt7D(l7Nl'lD17H, y sont lon- guement développées; mais, tl'un autre côté, des lois essentielles en occupent une place restreinte; c’est ainsi que tout ce qui con- cernela circoncision est traité occasionnellementdans un seul cha- pitre du traité de Sabbath; les prescriptions qui ont pour objet les Tsitsith l'l’¥*¥ (franges aux coins des habits, Nomb. xv, 58), les Tephilirf |*L7*Bl'l (Phylactères, Deuter. vt, 8) la Mesusa î'l't1tD ` (Ecrits sur les poteaux, Deut., ibid.); surtout en ce qui concerne les formalités à observer pour les confectionner, bien qu’elles soient regardées comme traditionnelles dans toute la force du terme, ne sont pas données par la Mischna, si l`on excepte une mention passagère à la lin du chapitre 5 et au commencement du chapitre 4 du traité de Menahot, c’est seulement dans un des traités supplémentaires mltâp l'l1l'lDDD du Talmud dont j’ai . parlé dans ma précédente, que ces formalités sont indiquées; la fête des Pentecôtes hwtittt si essentielle sous tant de rapports, n’est mentionnée que sous la dénomination générale de fête, dans le traité dit Betsa, au lieu que chacune des autres fêtes de notre calendrier est l'objet d’un traité particulier, voire même celle de Pourim Cl’11B à laquelle est consacré tout le traité de Mcguüla, quoique ce jour de réjouissance ne date que du temps de la captivité de Babylone , et ne soit donc pas plus tra- ditionnelle depuis Moise que la fête d‘inauguration î'l3't3î'là la- quelle une demi-page du Talmud, traité du Sabbath, 2• chapitre, · est à peine consacrée. Nous apprendrons comment on a remédié en général aux lacunes laissées par Rabbi dans son recueil, quand nous aurons dit quelques mots de l’accès qu'il a donné des discussions et à des opinions contestées et devenues sans objet dans un travail de cette portée. Il est sans doute facile de reconnaitre, par la manière dont les résultats des délibérations sont reproduites, pour la plupart , sont