Page:Archives israelites 13.djvu/246

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240 p aacntvls tiens respire une philosophie juive, et c'est alors que son obser- vation serait juste. Au total, la presse, sauf ces légères disparates, a été fort con- venable dans l‘appréciation de l'inauguration du temple. Mais, si nous n’ajoutons pas beaucoup à son récit, ce que nous avons à dire . de cette cérémonie, ne sera peut-étre pas considéré comme inutile. ' L'assistance était nombreuse, mais il n’y avait pas foule. L’administration du temple a été, à l’égard d'une partie des fi- dèles, d'une grande parcimonie dans la distribution des cartes d'entrée, et nous avons entendu des personnes, qui toute l’année contribuent à toutes les quêtes, se plaindre avec raison d’avoir été oubliées: il y en a méme qui ont largement contribué à l’orne• · mentation du temple et à qui, malgré cela, on n‘a pas adressé d’invitation. Ce qui est plus grave, c’est le procédé peu convena- ble dont on a usé à l’égard de quelques dames honorables, dési— ' gnées, il y a six mois, pour quéter, et qu`on a laissé de côté, sans méme leur en faire connaitre le motif. A Metz, c’étaient en premiére ligne les femmes des membres du Consistoire qui qué— taient; à Paris, sur six membres du Consistoire, la femme de l’un d‘eux a seule été désignée; Padministration du temple était un peu mieux représentée et le comité consistorial pas du tout. On ne lui a méme pas réservé le banc qui lui avait été destiné, et cependant il rend toute l’année des services qui, pour étre pen ` éclatante, n’en sont pas moins réels. Mais non·seulement I’administration a arbitrairement remplacé des dames quéteuses qui avaient gracieusement accepté lorsque la cérémonie devait avoir lieu il y asix mois, ellea commis une autre faute: deuxjeunes artistes, mesdemoiselles Wertheimber et Klots, qui avaientconsen ti, ily asix mois, àpréterleconcours de leur talent à cette cérémonie, et avaient pris part aux répétitions, n'ont pas · même été invitées cette fois! Parce qu`on arenoncé à faire chanter ce jour-là des femmes, n'était·il pasjuste de les inviter au moinst, Nous ne finitions passi nous voulions nous faire l'écbo des justes griefs que nous avons entendu exprimer à cette occasion. Cet oubli a méme atteint des personnes qui touchent de tres·près A des membres des deux Consistoires. . Q Nous espérons que les pauvres ne soulfriront pas de ces négli- Digitized ny Google ‘ I