Page:Archives israelites 13.djvu/314

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. gr _ ncuus _ Beçois notne prièm Nos vœux et notre amour; Que nos voix reteutissent Vers toi, divin Seigneur, Que nos accents s'unissent Pour chanter ta splendeur. Aujourd’hui, c`est l'hospice où, le cœur plein de zèle, L’œuvre de charité de nouveau nous appelle. . Quel spectacle touchant à nos regards offert! Ligue sainte et puissante, admirable concert I De ces hommes de bien dont la noble richesse Soutient la pauvreté, l‘enfance et la vieillesse : Voilà le pur encens, agréable au Seigneur, Voilà pour ses autels le parfum le meilleur. Ah! qui donc nous disait que le temps était sombre, Qu’on distinguait à peine et la lumière et l’ombre? Après les jours de deuil sont les jours de bonheur! Nobles jours, consacrés par ces fêtes du cœur. On nous disait aussi : La foi s’est envolée. ‘ Chez les fils d’Abraham elle est toujours restée, Et quand l’intolérance, élevant son drapeau, . Agitait sur leur front son sinistre flambeau; lls savaient dans leur cœur conserver l’espérance, · Baume réparateur de leur longue souffrance, . Et pour se consoler d’uu mal imméritê, . lls faisaient parmi nous régner la charité. Frères, imitons donc le doux et saint exemple Que Dieu semble aujourd’hui nous montrer de son temple. Et vous, qui dans le bien ne vous arrêtez pas, Que toujours le malheur sait trouver sur ses pas, Quand votre charité fonde cet édifice, Ainsi qu’en notre cœur se grave au frontispice Votre nom, 6 Rothschild, béni des malheureux, Oui, mille fois héni pour ce don généreux. Digifized ay Google