Page:Archives israelites 13.djvu/315

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uutuns. 3, Par vous, l’infortuné que la douleur accable Va trouver pour ses maux une main seeourahle; . Viendra notre pasteur, à ses derniers moments, De sa voix consolante adoucir ses tourments, Et, docile aux conseils de ce cœur plein de zèle, A la loi de Moine il restera tidèle. A cegzx qui dans la vie, après de longs combats, Comptent les jours encor qu'ils auront ici-bas. Trouvant sur leur chemin la morne indifférence, , Sans un rayon d’amour, seuls avec leur souffrance, h Et qui jetaient vers vous un regard de merci, Vous avez dit: Venez, repose:-vous ici; » Reposez-vous en paix sans craindre les orages, n Vous avez un abri sous ces épais omhrages, » Que les plus douces Beurs ornent votre chemin; n Venez, endormez-vous, bénisse: le destin. Mais tous nos malheureux, dont vous êtes le père, Ont voulu conserver votre image si chère : Un artiste éminent et choisi par nous Du marbre a faitjaillir des` traits dignes de vous. Le denier de la veuve a payé cette ollrande, Bien faible est le tribut, mais la pensée est grande. Car nous qui passons tous au milieu des vivants, Comme une feuille sèche et qu‘emportent les vents, Nous savons que le temps qui fait que tout s'ell`ace, Qui de peuples entiers laisse à peine la trace, Bespecte ces grands noms qui de la charité Se font un piédestal pour l’immortalité!

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