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ARCHIVES ISIAELlTES·

_ CULTE. nomtrteun. - rnàmcxrxon isanëurn. Ce n'est que depuis un quart de siècle que la prédication fran- çaise a été introduite dans nos temples. Il ne mnt donc pas s`é- tonner si elle n'est pas ce qu`elle devrait être et ce qu`elle sera certainement avec le temps. Enekllemagne non plus la prédication en langue nationale n'est encore ancienne , et si- dans ce pays il existe déjà de très-bons recueils de semons israélites; s’il y a des prédicateurs comme Salomon à Hambourg, Manheimer à Vienne, et Stein à Francfort, cela tient, pour les personnes et les discours, à des causes, dont l’une nous semble devoir durer encore longtemps, mais dont l’au- tre disparaîtra. La première, celle qui n'est pas près de disparaî· tre, est purement extérieure, mais a son importance; c‘est la prononciation. Comme ce n`est guère que l’Alsace et la Lorraine qui fournissent le personnel dans lequel se recrutent les rabbins, il est évident que les jeunes gens venant de ces contrées auront toujours l’accent du territoire; ce qui nuit naturellement à lia bonne prédication. Le seul moyen de remédier à ce grave inconvénient, serait peut-être d’o•xvrir, dans des villes comme Paris et Nancy, des écoles préparatoires à l‘écele rabbinique, que de puissantes in- Innuea sont parvenues à garder à Bleu. Là, les jeunes gens per- draient insensiblcment la prononciation alsacienne. Mais ce n'est pas une chose facile. Peut-être aussi que si la position du rab- · En dû nsilenre, des hnsies dautres parties de la France sa Juillet l852. 1 Digitized ny Google