Page:Archives israelites 13.djvu/389

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mntuns. 85 Les termes que j’ai employés se trouvent tntuelbmsnt dans Histoire de I. lost; ils se trouvent dans l’u·ticle même de I. luuk auquel vous me renvoyez, et qui caractérise l'interdit comme une suite de Pachamamettt des adversaires]: la philoso- phie. Je n’ai rien dit d’aussi fort. Du reste, pas plus que moi, M. hlunk ne parle de mesure locale ni temporaire; et cela avec raison; car s’il y a eu d'abord un interdit restreint, il y a eu en- suite un anathèmo général et absolu (Cons. M7 ) , *753 ¤'tI't qui devait être divulgué dans toutes les contrées , l1'¤*"|Dït iti: c Tout Israël, est-il dit dans ce document, est tenu de les vouer a à l’anathème (je passe les gros mots)... D‘un commun accord, n nous excommunions ces pécheurs au tribunal du ciel et à celui ` n de la terre... Les livres où se trouve une seule de ces héré- » sies... sont proscrits et anathématisés jusqu’à ce qu’on les n hrùlc et que leur souvenir soit aboli, etc., etc. n Des cinquante aus et des vingt-cinq ans, pas un rnot. En admettant que la mesure fût temporaire, elle était assez radicale pour équivaloir à une mesure définitive. En admettant qu’elle fût temporaire, et que les menus détails d’àge et de localité (l) contenus dans le premier document eus- sent été maintenus, je n’avais pas à en parler dans un discours- programme dontle cadre était immense. Ce discours ne pouvait renfermerîjue des faits généraux; autrement ce n’aurait plus été un sommaire mais un cours ea:-professo, qui, au lieu de tenir dans deux séances d'une heure et dans quatre numéros des Archives, aurait demandé au moins dix leçons et deux années de votre journal. Je terminerai par une observation : l’illustre Yedaîa dépensa toute son éloquence et vingt-une colonnes in-folioà plaider la cause de la philosophie et à faire révoquer l`anathème; il en con- (I) Cette question de localité ne m'est nullement démontrée. Le texte porto 'tjttjnp tjju ce qui signifie aussi bien et même plutôt no: communautés que notre communauté. ll est clair, d'ai|leurs, que Ben-Addéreth ne pouvait ·*|llGII€It imposer Panathème que dans sa juridiction; mais il désirait qi’il füappliquépurtoastoùil y aurait Beqettoled lobntavouô ès buüuo lthsisiho latlllt L Wo • Digitized ny Google