Page:Archives israelites 13.djvu/42

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IB . name telles ne sont pas encore portées à leur dernier asile, et nous ignorons si un éloge funèbre sera prononcé sur sa tombe. Pour nous, nous n‘avons rien à ajouter, à la vérité, pour faire son »él0ge etnous dirons avec l’Écriture: « Le souvenir des justes 1sra une bénédiction! » H. S. Sjanvler 1852. _ INSTRUCTION PUBLIQUE. (IONSIDÉBATIONS SUR L’ÉDUCA'l’l0N RELIGLEUSE CHEZ LES ISBAÉLITES ANCIENS ET IIODEIHBB. Suite et fn On a prétendu que certains instituteurs n’étaient pas assez bons hébraïsans pour enseigner la langue par prmcipes. Cette objec- ~tion serait grave, si d’un côté ces instituteurs n’avaient de notions grammaticales d’aucune autre langue, et side l’autre ils ne possé- daient déjà par une longue pratique une provision suffisante de mots et de phrases du texte biblique. C’est en enseignant qu’orx apprend le plus. Combien d`instituteurs qui, au début de leur carrière, ne savaient nigrummaire,.ni arithmétique, ni géographie, ni sysLème.métrique et qui auj0urd'hui sont les premiers entre leurs pairs et récompensés comme tels. Dussent ces maîtres ne posséder que la moitié des connaissances hébraïques acquises par une si longue etsi pénible routine, forcés de préparer cha- 4 que jour la petite leçon grammaticale du lendemain, ne fùt·elIe que d’un huitième de page, forcés de recueillir quelques exem- ples pour Papplication graduée des principes, ils s’instruiraient. en instruisant les autres et se formeraient après quelque temps · _ à la bonne méthode. S’ils en sont capables, nous leur dirons avec Boileau : ’Soyez plutôt mâçon si c’est votre talent. · On a également objecté le défaut delivres élémentaires. Ceci ell une pure calomnie : nos tableaux ·de; lecture sont trèsyruétho- E »(t) Vqm Ne d:1•ri•¤vi•rp..l7. Digitized ny Googlc ;