(78 nnmrvl • NOUVELLES. - ll. le docteur Cahen, président du consistoire de Paris, a donné sa démission et a été remplacé dans la présidence par I. G. Balphen. Nous ne voulions annoncer cette démission qu’avec la certitude qu’elle avait été acceptée par l'autorité compétente. ,Une feuille quotidienne vient d’en parler et de faire cesser notre scrupule. M. Cahen a rendu pendant plus de vingt ans, d'inunenses sa- _ vices i la communauté par son infatigable activité et par son zèle pour tout ce qui concerne le culte. Des démarches inlructueuses ont été faites pour Yengager à revenir sur sa décision: elles té- _ moignent de la sympathie qu’il a su inspirer à ses collègues etau eousistoire central, qui ont su apprécier ses constants ellîurts pour le bien de la communauté. — Dans peu les électeurs israélites de la circonscription de la Seine vont avoir à élire trois membres du consistoire. A aucune époque, depuisnotre émancipatiomcette opération ne présentait plus d’importance. En présence de prétentions cléricalesde plus en plus menaçantes pour les minorités, il est bon que celles-ci aient à leur tête des hommes capables de faire valoir nos droits. Le consistoire de Paris n`a pas seulement à sauvegarder les inté- rêts proprement dits de la synagogue; les écoles, l‘h6pital, les cimetières et une foule d‘autres objets demandent souvent son in- tervention auprès de l’autorité. ll faut donc que les noms qui sortiront de l’urne électorale représentent non-seulement l'atta- chement à la religion, mais encore la capacité et Pindépendance et celle-ci n'est pas toujours Papauage exclusif de la richesse. C’est un bonheur quand l'indépendance et la fortune se trouvent réunies, — Les lois intolérantes de Bâle et Bâ.le·Campagne s’exécutent malheureusement contre nos coreligionnaires français. Tous les wnsistoires en France, à 1`exemple du consistoire central, s'en sont vivement occupés. Gestdiguement comprendre lenrmissien. Jusqu‘au dernier moment il faut, comme ce Bonnin dont je ' Cicéron, invoquer les droits de citoyen. Les mauvais temp pas- sent comme les bons , et la notoriété publique distingue les hommes zélés d’entre les întülïérents. — On lit dans le Courrier du Bas·Ithin : A la réception olü- cielle du consistoire israélite du Bas-Rhin, le prince-président a bien voulu prendre l’initiaLive our déplorer les mesures de ri- gueur exercées envers les israélites français par les cantons de I Bâle-Ville et de Bâle-Campagne. Digitized ny Google
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