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nnxans. 889 INSTRUCTION PUBLIQUE. DE LA CONDITION ET mt L,ÉDUCA'l'IOI IKLIGIIUSE DI. LL FERIE KÉBRIUB DANS LES TBIPS ANCIENS BT Iomlills. Au milieu de Pindilférence toujours croissante en matière de religion dans le judaïsme français, indiüéreuce qui prend sa ` source dans le vice de l’éducation religieuse, nous avons jeté un cri d’alarme; nous nous sommes demandé avec le plaintif Jéré- mie '117`UJ [*8 Nil`!. Galaad manque-t-il de baume, n’y a-t-il pas de médecin, pourquoi la guérison de mon peuple ne s’opère- t-elle pas? (Jérémie, vm, 22). Nous croyions avoir soudé la plaie qui nous ronge, en avoir indiqué le remède (t). Tacitement nos médecins partageaient notre avis, mais, hélas! pour mettre la main â l’œuvre, tout le monde fait le mort, se bouche les oreilles et nous laisse crier. Nous en sommes plus afhigé qu’étonné, tout abus invétéré devient principe, toute amélioration s’appelle ré- forme, réforme et sacrilége étant synonyme, le mieux est de se retrancher derrière la belle maxime d’une époque néfaste: Pé- rissent les colonies plutot q0’un princùre, et tout reste pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Cette apathie ne nous empêchera pas de nous acquitter con- sciencieusement d’un mandat de confiance, et après avoir exposé naguère nos observations surl’éducation religieuse de nos jeunes gens, nous allons aujourd’l1ui porter nos investigations sur celle de nos jeunes filles. Ici nous n’avons à enregistrer que des pmgrès, grâce à l’éco— nomie d’un temps précieux non consumé parla culture d'nne branche parasite, qui à l’école primaire n'a jamais produit le (t) Nans nous consigné nos considération dans les Arcbiver israélites, n¤• dnii décembre 185I, |¤' et I5 janvier 1852. Digmzeu ny Google