Page:Archives israelites 13.djvu/580

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5'M menons s prete:-s usuee au frere, mais bien it ltétrengsr (v. 19-20), o avec les pré. eeptes chrétiens d’a·imermé•m lh méchants (S. Math., ch. 1, 43), de aepyg. hrhusure k qui que os soit (S. Luc., ch. vl, 36)l Comparez le langage de David dans ses souffrances avec eeki de·Jésus-Christ dans les siennes! Trou- vez-moi de grâce dans l’Aneien Testament le commandement d‘aima·rs•e une- t mis, de faire du bien is ceux qui vous haüsent (S. Math., eh. (*1, 43 et suiv.)! î Euiin, Monsieur, si lo Christianisme n’ost qu’une continuation infidèle dulu- daîme, s’il n’a de mérites it lui, pas méme celui qui lui a été accordé par ses plns fiers ennemis, d'une morale admirable, comment se faibil qu’il ait vaincu le monde, gagné le cœur et le sentiment des plus illustres nations de la terre? En voilà assez, Monsieur, pour la partie philosophique et théologique de fobjection. Il ne reste que les questions personnelles. Je passerai bien vite sur celles-ci. Je·n’avais pas Yintention de censurer, mais de louer vos coreligion- naires dn bien qu’ils ont fait; je ne l‘ai pas fait is regret, ear personne ne m’surait empêché de me taire. Vous m’aseusez d’avoir dit trop peu; eh bin i des persoxmœ très-honorables m’ont reproché d’être tombé daus le défaut cou- traire, et même d'avoir excédé en fait de tolérance. — L'application dela pa- gnbole du Samaritain n'a _ricn d’oifensant,'parce qu’iI o été préféré au lévite et au prêtre sans pitié. — La qualité de rabbin, dont était rerétu M. Ghirondi, a été omise sciemment. L'oraiscn a été réeitéedans une église, au milieu des rites sacrés; était·ce bien la place de loner une personne comme rabbin, et de la louer, comme vous le souhaitiez, pour son orthodoxie? était-ce la place de par- ler des vertus religieuses de M' Trevee? On peut aimer très-bien la tolérance des cultes, mais une personne raisonnable n‘aimera jamais leur confusion. A ces mots : « Les Athéniens (les chrétiens) Padmirent (la charité), les • Spartietes (les israélltes) la pratiquent, n je laisse le soin de répondre aux dix·nenf siècles de l'histoire chrétienne. Et qui vous a dit, Monsieur, a que tout bon ehrétien sa ferait peut-étre tern- » pute de secourir un israélite? n Celui qui se ferait oo scrupule ns serait pas un bon, mais un très-mauvais chrétien. >· bons chrétiens, Monsieur, proib- sent le principe que vous ètes notre prochain, nos frérœ; qu'on a le devoir de sanver le bien même de son ennemi, son Ane, par exemple (Exode, XXIII, ti)? Nous aussi, nous ne prenons qu'au hasard. Le mot 'rw, que M, Nsrdi rend par usure, signifie simplement înlérll; œt·ce qn'aujourd‘hui encore l’on ne fait pas une différence entre les nationaux et les étrangers P Il est eertain.que, quoiqu'e¤ dise M. Nsrdi, tout ce que l'Evl¤$île contient de bas se trouve dans les Prophétœ et livres telmudiques, et le Peutsteuqne ne forme posa. lui seul notre code religieux. ll est vrai que notre religion ne commande pas ee qui est contra nature,. comme de tendre la joue gauche quand on frappe la droite (St. Matth., v, 39-41). Mais qu'est·ce qui resterait de bou à l'Evan;iIe, si on restituait aux Prophètes et aux taimedistes ee qn’o n leur spis pour le décorer du titre pompeux de morale chrétienne. Digiiized ny Google