Page:Archives israelites 13.djvu/600

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su Amun: lemagne, vient de publier une belle édition des œuvres lyriques de J.·B. Rousseau, précédées d’une notice biographiques et littéraire et suivies d‘un choix des autres lyriques français, avec des ne- tes historiques, pbilologiques et littéraires. Les poésies de J.·B. Rousseau ont pour nous un intérêt tout particulier à cause decu belles imitations des psaumes; et M. Manuel a, dans Pappendice qui termine le volume cité, des fragments d'autres poètes dont plusieurs ont également mis en vers des morceaux poétiques de la Bible. Les notes qui accompagnent cette nouvelle édition montrent dans leur auteur autant de goût que d‘éruditi0n. - Les Archives des hommes du jour ont consacré une notice biographique à notre honorable coreligionnaire M. Lan, agréées tribunal du commerce de la Seine; nous nous faisons un plaisir d’extraire de cel article le passage suivant: s M. Lan (Jules-Jacob) est né à Paris, où il a fait ses études classiques et son droit. » Après quelques essais et collaborations littéraires, auxquels il dut de faire partie de la Société des Auteurs dramatiques, ilse fit avoué (1854). Il exerça pendant huit ans cette profession. »En 1842, il acquit une charge d‘agréé. C'est comme succes- seur de M. Henri Nouguier, aujourd’hui avocat à la Cour de cassa- tion, qu’il a été nommé par le ministre des ûuances (leu H. Hu- mann) agréé du trésor public et membre du conseil judiciaire du ministère des finances, et qu’il a continué à défendre les les- sageries nationales, le chemin de fer d’Orléans, la Ville de Paris et un grand nombre d’administrations et de maisons de banque _de premier ordre. Toutes ces clientèles lui sont restées.» n En 1842 et 1844, M. Lan a plaidé pour le prince Louis·Napo- léon Bonaparte, aujourd’hui Président de la République. ll l'a defendu pendant sa captivité au fort de Ham, dans un procès d’iutérèt privé, au sujet de l’acquisition faite en son nom du journal le Commerce, que lui avait vendu M. Mauguin. ll a eu le bonheur de lui faire obtenir gain de cause, d'abord devautnn tribunal arbitral composé de MM. Marie, Paillet et Sarransjene, et plus tard devant le tribunal de commerce , dans un procès n l Digitized ny Google )