'H2 aacntvss considérable s’est reformé sous les auspices de Il. lsidor, Grand·Rabbin de Paris, et A. Cohn. Les enfants, au lieu de ne venir à l‘établissement qu‘à certai- nes heures, y restent désormais toute la journée, et recevant outre l’instruction religieuse, les notions du français et du latin, cet établissement peut être considéré comme une école préparatoire pour l’école rabbinique de Metz. — Une dame charitable, et qui désire garder l'anonyme, vient de remettre au directeur de la maison de secours fondée àParis par M. de Rothschild, deuœ cents francs pour être distribués en bons de viande, aux convalescents qui sortiront de cette maison de secours. Ces bons seront donnés par portion de une livre ou une demi—livre parjour, pendant huit ou quinze jours, selon que la position plus ou moins malheureuse des sortants le réclamera. -· On vient de démolir le local occupé jusqu'aujound'hni par l‘éc0le centrale rabbiniqne à Metz. Au printemps prochain, des constructions de dimensions plus vastes s'éléveront pour recevoir les élèves. · _ Nous avons pendant longtemps demandé la translation de l'é· cole rabbinique à Paris, notre opinion n’a pas prévalu, et les constructions nouvelles éloignent pour longtempsla réalisation de cette opinion. —Samedi, 2 octobre dernier, a euilieu au palais de l’lnstitut la séance publique annuelle de Pacadémie des Beau.7:-Arts. Cette solennité s’est terminée par |‘exécution de la cantate, avec la- quelle notre jeune coreligionnaire, M. Léonce Cohen, a rem- porté le premier grand prix de composition musicale. (Prix de Rome.) M. L. Cohen (dit la Gazette musicale du l0 octobre), a fait preuve, dans la composition de sa scène, d’un talent véritable. Le petit morceau înstrummtal, servant d'introductiou, est parfaitement écrit. Le musicien avaità reproduire du morceaux de danse nègre, sc mariant au chant des oiseaux. ll l”a fait d‘nne ' main très·habiIe et très-exercée : il a réussi par le coloris, parlerluytiine i tra- ccr nn tableau exquis. . . Son _air et son duo sont moins bien, le duo surtout parce qn°il n’y avait pas
matière a duo; mais il sc relève dans le trio, par les belles et larges proportions
' ' de laprîhe, par Pesquisse magistrale de la tempête- Digitized ny Google
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