Page:Archives israelites 13.djvu/80

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

76 ` · ncnme · · · dans les parties post-mosaïques de la Bible, sont compris sous ls nom générique de UEJF, littéralement la réception. Après l‘époque mosaique, nous francliissons rapidement un intervalle de près de neuf siècles, où la tradition laisse peu de' traces de son passage et se devine à certains indices plutôt qu’elle ne se constate, et nous arrivons à Ezrd (l), le restaurateur de la loi écrite comme de la loi orale; puis aux membres du grand Sy- node, I'lLI`t‘l.'ll'l HDJD tvàx, réunion de prêtres et de docteurs, A . formée soit par Ezré lui-mème, soit au moins sous son influence et peu de temps après lui. Cette réunion ou cette école, à la- . quelle on attribue la rédaction des prières journalières, et dontl une critique superficielle a contesté l‘existence, paraît avoir fleuri jusqu‘au milieu du me siècle avant l`ère chrétienne, et son dernier représentant est Siméon le Juste. Elle fut le premier noyau des docteurs qui, sous le nom de Sophertm ou scribes, ont élaboré et amplifié le champ de la loi orale; c‘est elle qui, en posant le principe d’une législation additionnelle et auxiliaire (l‘1'l'Il15 PD W1?) a véritablement créé l`antorité rabbinique, et inauguré la halakha synagogaleu. Sous l'influence de ce nou- veau principe, fortifié plus lard par l’éreclion des Sanhédrins (2), furent émises un grand nombre de décisions doclrinnles ou l halakhôth, inspirées soit par la tradition particulière (l'l�JP

  • 3531pD 13), soit par la circonstance locale et l’appréciation

individuelle (’¤*'lD1D tj)?. ¤*'l‘tJ l11'l'tJ, etc.) Elles furent consi- gnées et même classées dans des documents que nous ne possédons plus aujourd‘hui, du moins dans leur forme première, mais que le Talmud invoque souvent sous les noms de Midrasch ou Haggada, Halakha ou Schema’tl1a, ilelihilta, Mischna, Tos- siphta, Beraîtha(5) etc. Elles paraissent appartenir généralement, quant au fond, à la période comprise entre Hillel et Ilabh (de l’an 50 avant l’ère chrétienne, jusqu’an milieu du m• siècle), et quant à la rédaction définitive, à ls fin de ce mème siècle. Nous (I) Vulgtîrelent Esdras, là! avant I.·C. (2) Synedris, vers HO avsnt J.-C. (3) Quelques modernes écrivent à tort Borsïllis. Si c'est pour imiter ls pm- noneistîon syrisque, ils devraient slors écrire Beraîtke. I Dlgltlzed ny Google —