Page:Archives israelites 13.djvu/84

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80 » ncmvss elles pourront les porter le sabbat, mais ceux dont l‘aune sera de trois florins et demi à trois thalers, elles ne les porteront que les ' jours de fétes, mais ceux dont l'aune a coûté trois thalers et plus ilest défendu de les porter, comme les habits de parterre. Article vingt. Dans la semaine, une femme ou une jeune ülle ne portera pas d’habit en soie, mais seulement un bonnet de soie, d'une seule couleur; mais il ne sera pas porté de robe de soie de schomerlock (1), ni de robe avec falbalas. Article vingt et un. ll est défendu à toute femme ou fille de porter dans la rue, sous peine d’amende·, des corsets, des chemi- scttes sans manches. ' Article vingt-deux. ll est permis de porter, à la maison, des ro- bes de nuit sans falbalas, des manteaux de cour (2) en soie d'une · seule couleur, ou des bonnets de toile de Leipsig (5), mais non dans la rue, sous la méme peine. Les jeunes filles ne doivent ' d’aucune façon porter, même à la maison, des robes de nuit. Article vingt-trois. ll est interdit de porter des tabliers courts, · ainsi que des tresses en faux cheveux (4), de même que des mou- _ ches etdc_la poudre. Les parures appelées fontcmge ou autres pa- rures de nuit, sont interdites, sous peine dela même amende, aux femmes et aux filles. Article vingt-quatre. Les femmes et les filles ne porteront à l‘avenir, excepté quand elles les ont déjà, ni souliers, ni pan- toufles d'une autre couleur que le noir (5), sans aucune broderie ni bordure, sous peine de la méme amende. (I) Schesamerlocë, nous ne connaissons pas la siguiûcation de ce mot. ll y a encore d’uutres termes inconnus dans cet article et dont la connaissance im- . porte pen i notre objet. (2) Manteaux de cour, espece de robe de soie ulorsi la mode. (3) Bonnets de Leipzig, des bounetseu fourrure précieuse avec une dentelle sur le devant. (6) ·Il estremarqusble que là on les femmes isrsélites ne portent pas leurs propres cheveux elles portent sans scrupule glefsux cheveux, des tours. (5) L'autorité chrétienne ne pouvait punit plus gnlammcnt le luxe des juives ‘ snfsitdesouliers, qu’en les forçant de porter des souliersou du pantoulles d'une couleur foncée. Les Turcs obligent les chrétiennes i ne porter que des pootoufles de deus couleurs, c'eat-i-dire, l'une noire et l’autr• blsucbeou rouge. ' I Digitized ny Google