ill: Aacntvns La concurrence est en général le meilleur agent dc la modé- ration du prix'; mais dans la cas qui nous occupe, cette concur- rence ordinairement limitée entre quatre ou cinq personnes qui peuvent facilement s’entendre au détriment du consomma- eeur. La concurrence seule.n’est donc pas unegarautie. dans ce cas. Ce n’est pas non plus a Paris qu’on verra des familles·faire leur pain azyme en commun, comme dans plusieurs localités; i Paris, où les distances sont grandes et les occupations très- nombreuses, c’est a peu près impossible. v .Et_ pourtant, il importe de rendre Paccomplissement des pré- ceptes religieux facile et de ne pas permettre aucun abus qui peut étre évité. n Que chacun contribue dans la mesure de ses moyens a donner gratuitement le pain azyme au pauvre, rien de mieux. Il est , probable méme que, si les quêtes étaient faites comme ou devrait ’ les faire, non en s’adressant à un petit nombre de bourses, presque toujours les mêmes, mais en frappant a toutes les portœ des israélites aisés, nous avons Iacertitude que, pour cet objet comme pour les autres de la bienfaisance, le Comité aurait de l’argent de reste, ou au moins il pourrait faire au pauvre de plus, larges distributions. Mais une fois la part du pauvre faite, ménageous la bourse de cette classe intéressante qui n’a jamais rien demandé qu’au tra- vail. Qu'à cause des frais plus grands de fabrication pour le pain azyme que pour le pain ordinaire, le kilogramme en coûte 20 c. g ou 25 c. de plus, personne ne se plaindra; mais une augmen- tation plus grande serait excessive, et il ne faut pas rendre trop lourd le joug des pre'ceptes(l'I11¥DTI ‘1'wl· · l Il est certain que, malgré les temps dilliciles où nous vivons, personne ne regrette une dépense que sa conscience lui prescrit, mais il ne faut pas que le manque de surveillance laisse un Cûlll'8 à la spéculation qui voudrait en abuser. . _l?armi les objets religieux qui entraînent une grande dépense, · les pains azymes forment la plus considérable par son importance religieuse, et parce. que c’est pour l’israélite et sa famille la nourriture de huit jours. Iliimporte donç_d’en déterminer l’ex·
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