Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/140

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00 aaœtvtts est préparé ausi et dela méme manière pour lejfrére voyageur; et, avec l’obset·vation des memes habitudes, le j our est tœminé par des hymnes solennels. Le jour est passé ainsi avec proà pour chacun, même pour des vieillards centenaires qui,·d’aprèa _ ‘ le témoignage précis de Josèphe (1), ne furent pas rares parmi ces hommes vivant conformément a la nature. — _ . Nous ajoutons à cette esquisse la manière spéciale dont fut célébré le sabbat qui variait le ur travail ne toute la semaine; il fut consacré au repos, è la méditation et aux conférences dans leurs simples salles de réunion destinées a des buts religieux et fut célébré avec la plus grande sévérité, au point qu’ils ne pou- vaient pas se décider ce jour a allumer le feu (2) et `qu’ils furent obligés de préparer leurs repas la veille. Au surplus, nous de- , vous observer qu’en dehors du vin, l'huile aussi faisait partie des dons de la nature dont l’age leur était défendu d’une ma- nière absolue; qu’ils coustruisaient eux·mémes leurs habitations et que plusieurs d’entre eux exerçaient la filature et d’autres professions paisibles; que bien qu’ils ne confectiounent jamais " des armes, ils en prenaient cepe ndant avec eux en voyage pour leur- défense, mais pas de nourriture, parce qu’ils trou- vaient presque partout dans le ur patrie des frères vivant dfaprès les règles de l’ordre, qui les recevaient avec hospitalité et en cas . de besoin les pourvoyaieut de vêtements, de chaussures et autres , objets pareils; enân, que comme un très-petit nombre d’eutre eux entraient dans les liens du mariage, ils adoptaient avec un grand empressement des enfants étrangers. Il est a regretter que dans ce tableau la lumière n'apparaiâse pas sans ombres considérables, et la partie somb re dans lea esquisses que Josèphe trace de leur vie consiste dans l e récit de leur manière de penser sur la valeur morale de la femme. Toutefois dans un autre paœage (Debelb jul., liv. II, chap. 8 § 13), il fait mention d’uue secte particuliere entre eux qui sa distingue des autres par ses opinions sur l’amour et le mariage. U) Josèphe, Dc bcllojttd., liv. 11, chap. 8, 5 E0. i » · (î) Ni-; S 5- · ·