Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/169

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nsnasurrus. 159 qui sont plus faibles que lui; il s’exalte en dévouement pour le malheur , en reconnaissance pour le bienfait, en pardon pour l’injure. L’homme de bien emploie ses principes à régler sa con- duite, non a controler celle d’autrui. Il ne force pas ses voisins à s’ajuster à sa taille; il ne se fait pas centre, n’étant lui·méme qn’un rayon. — Cette âme tombée dans un abîme, tu déclares qu’elle n’en peut plus remonter? Qui t’a donné cedroit de dés- œpérer d’une ame, et de tarifer les forces humaines, et de me- surer la profondeur de Pablme? qui faürme que cette con- science , aujourd’hui engourdie , est désormais morte et murée au repantirl que le mal qui ravage cette intelligence est un mal incurable! Si des miasmes impurs ont terni cette noble mage, qui t’assnre qu’un rayon d’en haut, que dis·jel ta propre inter- vemion, une bonne parole, des soins üectueux ne pourrontla

 De la faute au remords, et d’un vice le une vertu.

ildyapassiloinquetulepenses. · _ scmnnnî. _ Fort bien, mais pour entreprendre cette cure, il faut me mettre en contact avec le méchant, et dès-lors je risque de devenir comme lui. nu.L£r.. Je suis désolé de me répéter; mais que dirais·tu du médecin qui, dans une épidémie, s’enfermerait chez lui par crainte de la contagion I _ scuanmaî. Le pestiféré implore les remèdes, le méchant les repousse. munir. Le premier ne les implore pas toujours, et le second n’en a pas moins besoin. scnannnî. Oui, mais le médecin, après tout. ne compromet que son corps, et moi je compromettraîs mon âme immortelle. IIILLÈL, Sephisme ingénieux! Ainsi, plutôt que d’exposer ton âme à Ille tlamnation dontellëëv tu aimes mieux vouer celle de ton frére