Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/186

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176 aacmvns traces du fugitif, en leur lixaut un terme- pour répondre a l’ac·· cusation portée contre eux. La position des israélites fut crueile et le probleme a résoudre devenait de jour en jour plus embar- rassant. Après maintes et maintes tentatives infructueuses, ils eurent enfin recours au moyen suprême qui résout toutes les diücuhés: ils promirent une brillante récompense à qui leur déceuvrirait la retraite de l’enfant. Ce moyenréussit parfaite- ` ment. Un jeune homme touché de leur position cruelle, mais plus encore du prix attaché a son service, ollrit d e les conduire a la retraite de l’enfant, pourvu qu’on lui donnât quelques hommes intelligents pour Paccompagner et quelquesgardaa pour le protéger en cas d’attaque. On se mit en marche, et après un route assez longue on arriva près d’un couvent grec. « G’est ici, dit le guide, c’est ici que reste Penfant, sousla protection des saints et pieux pères. ¤ · ` • Mais ce n’était pas tout que de salvoir où était l’enfant,· il i fallait l’art·acl1er adroitement de sa retraite et à l’insu des rené-· rables pères, qui peut-·être ne se seraient fait aucun scrupule de le faire périr en eüet plutôt que de le livrer aux Israélites et faire ainsi éclater leur innocence. Je ne dirai pas tous las strata- gémes divers qu’on. employa. Bret', on parvint au but et liescerta rentra a Alexandria avec l’enlant et tout s’expliqua. Lonqu’on remit au guide la. récompense promise et qu’il avait si bien gagnée, il dit: « 0 mes braves gens, doublez cette somme et je vous condnirai ,a;vep le meme succes sur les traces @9 llère The.- mas. n Mais les pauvres- israélites étaient trop. heureux en se moment d’avmr retrouvé ce malheureux enfant pour s’0¤¤\pü‘ d’antre chose; puis il leur répugnait de réveiller une affairc ,as• sonpie et qui semblait entierement oubliée. Lorsque j’apprisces détaille Ãe ne négligcai aucun moyen d’arriver à la découverts de ce mystere; mais diüérentes raisons nfempêchérent d’y parvenir, d’sbord mon éloignement d’Alexandrie , puis Pénormité du prix que œt homme mettait à ses renseignements. » ' •Voilà ce que raconte le rabbi Schwartz, et il ne s’agira.it ainsi plus pour démasquer la plus alîreuse perlidie que de réunir IIRQ midrable somme d’argent, car l’homme possesseur de ce grand secret vit encore et il est toujours prêt et disposé à le révdsrs