Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/220

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210 aacntvns_ les membres des académies en particulier: Ni vu ni connu. Vous ne seriez guères plus heureux en interrogeant un historien ou, littérateur coreligionnaires : car depuis le saint patriarche que le bon Dieu avait choisi comme holocauste , jusqu’à don Isaac Abrabanel, ce célèbre commentateur de la Bible, qui fut suc- cessivement le favori des rois du Portugal et d’Espagne et vic- time des fureurs de l’inquisition, vers la fin du 15* siècle, aucun israélite de ce nom, — et cependant notre histoire littéraire du 10• siècle en cite jusqn"à cinq, parmi les illustres rabbins qui ont vécu a la méme époque dans la péninsule, - aucun israé- lite, dis·je, ne s’occupa spécialement de Pastronomie , quoique cette science soit, avec la médecine, celle qui fut lezmoius négligée par nos savants du temps du Talmud et du moyeu ass- Le fait est que j’ai sous les yeux douze livraisons d’un recueil périodique écrit en hébreu sous le titre que je viens de _citer ( P|'1¥" *3313 ). Or, quand, comme moi, on a vu successive- ment naître et mourir les Ham-mcassif de Kœnigsberg, Dessau, Berlin et Hambourg, avec leurs suites et suppléments , les Bik/couré Ha·ittz'm, de Vienne, le Zion , de Francfort, —- qu’il ne faut pas confondre avec son homonyme ultra-rétro- grade d’Altona, — le Kérem Chémed’ de Prague, sans compter les éphémères, comme Pirché Zafon’, Jéi·usal¢m’, et tutti quanti, on est, je pense, en quelque sorte justifié, je ne disgpas ·d’être tant soit peu blasé sur ce genre de littérature, mais au contraire de regarder à deux fois avant d’ajouter_ foi au cou- rage de nouveaux réda cteurs d’un recueil périodique en hébreu, après tant d’essais qui ont du être abandonnés, Jugez donc quel a dû être mon étonnement, je dis plus, mon ravissement, lorsque sans en avoir été averti par une annonce ou un pros- pectus quelconque, j’ai reçu d’un ami les 12 livraisons du re- cueifmentionné qui ont paru en l’année 18lt6 , et qui sont exécutés avec le luxe typographique caractérisant les publi- cations hébraïques de la maison Von Busch et ,Schmidt, à Vienne. _- Mon premier soin a naturellement été d’apprendre à con- naitre le rédacteur principal, et je tt’ai pas tardé à $¤!0ît‘ que