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tsnxsctrns. 211 c’est un savant hébraîsantl, rabbin et chef d’institution, en Autriche . nommé Emmanuel ou Mendel, ûls d’Isaac Stern. ce nom de famille m’expliqua le titre d’é¢o£le, donné à ces fascicules littéraires, et _j’y reconnus une preuve de piété ûliale de ce rédacteur, qui s’etl'ace lui·méme pour mieux faire res-

 le nom de son père. Toutefois, quelque nombreux que

soient les morceaux de prose et de poésie sortis de la plume de M. Stern, ce ne sont ni les seuls ni les principaux de ce recueil ; les tables des matières des 12 livraisons citentjusqu’a 120 ou 130 collaborateurs, dont plusieurs ont fourni un con- tingent considérable. La plupart de ces écrivains sont des instituteurs, professeurs et directeurs d’écoles, des rabbins, médecins ou fonctionnaires, et presque tous habitent Vienne ou d’autres grandes villes d’Autriche, de Bohème, de Moravie, de Gallicie, etc.; il y en a peu ou point de _l-longrie, ce qui n’est pas étonnant; car on sait que les grandes populations is- nélites de ce pays gémissent encore sous le joug du hassi- déisme et de Phyperorthodoxie de leurs rabbins, qui, a peu d’exceptions près, considèrent toute autre occupation que l’é- tude de la loi comme un forfait impardonnable, et condamnent toute heure employée aux sciences et aux lettres `profanes. Par contre, il se trouve parmi les collaborateurs de ce recueil une muse hébraïque dans la personne de madame Rachel di Mdrporgo, parente de l’illustre hébraîsant et professeur de l’école rabbinique de Padoue, M. S. D. Luzzato, qui, lui aussi, a enrichi cette collection de plusieurs morceaux de poésie dignes de sa haute réputation. o Vous pouvez bien penser, Monsieur, qu’après tout cela je garderai une liste exacte de ces poëtes et de ces prosateurs auteurs des principales pièces qui figurent dans l’ouvrage dont je —m’occupe; seulement je ne puis me refuser le plaisir de dire quelques mots d’un choix de morceaux que j’ai fait pour mon propre usage, l’exemplaire que j’ai sous les yeux n’é- tant pas ma propriété, en convenant toutefois qu’une_ critique plus encyclopédique aurait fait probablement un meilleur, et surtout plus ample choix. La .première poésie qui a fixé mon attention, est Pimitatiou,