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et après cela M ., Altaras parle de moyens inusités employés dans

les élections consistoriales; mais il n’est pas a Marseille, à Aix, à Nîmes, a Carpentras et a Montpellier, on à Avignon, etc. , un seul de nos coreligionuaites qui ne sache que c’est M. Altaras qui s’est transformé en voyageur d’élections. M. Altaras n’o·- sera point nier qu’il ait dit et` écrit à diverses reprises ue si j’étais nommé, le Consistoire donnerait sa démission. M. Aiitaras n’osera pas nier qu’il ait répandu dans ses voyages des propos de nature adporter atteinte a ma considération. ' Et cepen ant pour la deuxième fois les électeurs ont élu lt une importante majorité celu i que le Consistoire repoussait. Eh bien! je le demande à tous ceux qui jugent sainement des hommes et es choses, est-ce bien a M. Altaras qui revendi ue si haut et a si justetitre les services rendus, qui a voulu, dit- il, _garder intact Phonneur de ses cheveux blancs, qu’il conve- nait d’agir ainsi? L’opinion Ãmblique répondra non; car de ' deux choses l’une : ou bien M. ltaras voyait défavorablement ma candidattm, et dans ce cas il devait me le déclarer loyalement lorsque avec déférence et sou mission lui demander son avis, on ten on comptait sur le succès, et alors il _ eût été bien- séant de s’abstenir de toutes les injures dites sur mon compte. Voila, monsieur, les faits dans leur plus exacte vérité, je défie qui que ce soit de me contredire à cet égard. » Quoique je lefasse it regret, je suis obligé de parler de ma posmou. f A mes nombreuses aûaires commerciales, j’ajonte celles d’as- Süteur centre les chances du tira e au sort Set non d’agent de remplacement militaire). La soeigté d’agriou ture de notre dé- partement ne m’a pas jugé indigne de m’admettre dans son sein. M. lc Préfet, qui s’occupe avec tant de sollicitude des intéréts du département, a bien voulu me nommer membre d’une com- mission chargée de rechercher les moyens les plus propres a llamélioration de la Crau, où je possède des propriétés impor- tantes Q!1ej’exploite moi-même. ` Je suis un des entrepreneurs et bailleur de fonds dans Pim- portante entreprise du canal de Bouc aux Martigues.

 ne crois pas avoir démérité jamais de l’estime des gens

’ enf ' _ _, Nous cemvtons dans notre département divers de nos core- hgionnaires alliés de près ou de loin à nos premières familles du Midi; à leurs affaires commerciales, ils ajoutent celles d’assu· reurs contre les chances du tirage au sort. M. Bedarides ,nn des Éübres démissionnaires, y compte deux beaux-frères honora- ent connus. Maintenant , entre messieurs les membres du Cousistoîre et moi, Pepînien publique a deu! fois prononcé.