Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/239

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tsassmrns. ass coup de nos coreligionuaires dans le premier decesd · ments, il` n’y en a peut-etre pas davantage dans la Drome ; il y en a cependant, i notre connaissance, a Nyons, a Alontélimart, et au chef- lieu à Valence. En tout cas, il y a dans l’un et l’au¤·e département des protestants en assez grand nombre. Pour ce qui concerne Arles, nous savons pertinemment qu’il y a là des israélites. nous y comptons même des lecteurs; com- ment feront- ils élever et surtout instruire leurs enfants, a moins de les éloigner d’eux'l C’est la ce qu’on appelle la liberté d'en- seignement, c’est-à·dire la liberté pour les non-catholiques de faire élever leurs enfants au dehors, loin. du foyer domestique et de leur propre surveillance. Les collèges communaux étaient se- cessibles a tous les Français; les établissements dirigés par des évêques ou des abbés ne le seront plus qu’aux catholiques, et d’ai|leurs, le seraient-ils à des dissidents, les protestants et les israélites qui se respecteraient, se garderaient d’y envoyer leurs fils pour les soumettre a une discipline, a un enseignement na- turellewt hostiles a leur foi. Que- nos coreligionnaires veulent bien y réfléchir; pour peu que cetteitendance se généralise, il leur faudra fonder et sontessü des établissements purement israélites: et dans combien de lo- calités le pourront·ils‘l Is. CAHBN.

MELANGES. fsocmrs ous munss runes tsnsnurss A Pants. _ Réunion annuelle. Le 13 avril se sont réunies, sous la présidence de Mme la ba- ronne James de Rothschild, les dames du comité de la société des jeunes filles israélites de Paris. M. A. Cohn, le sécretaire, a lu le rapport suivant: Mesdames, E ` L’année, qui vient de s’éc0uler, la huitième depuis la fon- dation de la société. A été aussi fécondeeu résultats que celles