Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/240

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230 Ancutvns qui l’ont' précédée. Le tempsqui mûrit et éprouve tout, favorise continuellement cette institution ; comme tontce qui est inspiré par le sentiment religieux et vivilié parle soufde divin, elle fait le bien sans bruit ; fondée par votre bienveillant concours, mise en œuvre par le besoin si profondément senti de sauver la partie la plus intéressante et la plus faible de notre population ; soutenue par Passlstance de tout es les âmes charitables, la so- ciété pour l’établissement des jeunes filles israélites a Paris, tout en restant fidele à l’esprit qui a présidé a son origine, encou- rage toutes les conduites honorables, récompense les mérites silencieux et tâche de produire l’attachement au foyer domes- tique. Gelui-ci, source de bonheur dans la famille, cause de sta- bilité dansla société, est surtout l’œuvre de la femme c’est par elle que seforment les mœurs, gardiennes de tout ce qu'il y s«1c p1uspm· et de plus saint sur_ la terre; c’est elle qui sauctitie la maison par la chasteté, en attendant qu’elle puisse inculquer les mémessentiments a ceux qui avec son nom auront une partie de sa vie. Quoi de plus naturel que de mettre sousla sauvegardede dames bienfaisantes et intelligentes des jeunes filles, qui ne désirent, nous voulons l’espérer du moins, que de montrer`par' leur vie et' par leurs actes le cas qu’el|es font de ces vertuse ` ‘ Mais Llit le `bonheur n’est que le fruit du travail; c’est donc par ` ce dernier que lasociété commence ; pour pouvoir récompenser plus tard avec connaissance de cause, elle prend ces jeunes filles dès leur douzième année, taehe de développer en elles ce goût ·· si précieux, de maintenir cette discipline qui sous des maîtres- ses aussi hiïmaines qu’attentives a été continuellement cul- tivée. -4 C’est ainsi qu’elle tâche d’éloigner ou de contrebalan- I `cer__les mauvais exemples qui peuvent venir du dehors, tout en `F garantissant lé cœur de la jeune fille par des paroles qui, en lui j rappelant son origine, la font penser à sa tin. ‘ , Apprendre un état pour pouvoir suffire d’une manière hono- rable a "son propre entretien et reconnaitre les peines infinies que les parents les plus pauvres prodiguent à leurs enfants, en- courager lietablissement des familles honnêtes et laborieuses; "fortner des sans filles: pleines de délicatesse et d’honneur,