Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/241

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tsnatnrrns. . 331 _ pour·en faire plus tard_dea femmes pleines de ·vertu_ et de ten- dresse, c’est la ce que vous voulez, Mesdames; c’est la ce qui en partie a été déja produit. Le nombre des jeunes ülles secourues par la société depuis sa fondation atteint déjà celui de cent cinquante-six; le chiffre de celles qui n’ont ,pas réussi n’es que très ·minime, il ne vapas méme a dix. Quarante·deux se trouvent encore en apprentissage et ré- pondent, pour la plupart, à l’attente de leurs inspectrices. L’éloge que la société a été très·heureuse de pouvoir dé- cerner, l’année passée, aux jeunes lilles qui, après avoir appris un métier sous sa protection, se trouvaient déjà en état de concourir pour une dot, ne peut être que maintenu dans toute son étendue; cinq demoiselles viennent s’ajouter cette année au nombre des concurrentes; aucune d’elIes n’a démenti l’espé- rance de ses dames protectrices; toutes sans exception mé- ritent d’étre favorisées par le sort. C’est un véritable bonheur pour nous, que de pouvoir vous fire connaitre, au milieu de l’instabilité des hommes et des choses cette preuve de fidélité envers son passé en méme temps que de profonde gratitude envers la providence. . I Vingt-trois demandes sont en outre parvenues à la société; si sept parmi celles-ci ne peuvent étre admises ; ce n’est_ni l’in· conduite, niaucun autre motif déshonorant qui en sont la cause, mais bien la stricte observance du règlement qui, en accordant trop de facilité _pour l’admission, diminuerait encore plus les chances de nos véritables concu1·rentes. s , L’état financier, que j’aurai l’honneur de vous présenter lm- médiatement, vous fera connaitre, Mesdames, la situation floris- sante de notre caisse. En abandonnant un cinquième des pro- duits de la loterie à la societé des jeunes garçons, qui, tout en ayant les mêmes dépenses, n’avait pas les memes moyens de recettes, vous avez encouragé par le concours le plus actif une institution fondée dans le méme esprit, et établie en vue idn même but, sans faire du tort a vos propres intentions, cha- ritables. _` _ , _ _ Dieu, qui dans sa souveraine sagesse laccorde sa bénédiction it ceux qu’il veut bien en juger dignes, a admis cette société de-