Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/356

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

346 ‘ — neuves . J 'tsmple, ct tour vie une liturgie conttnuctte (L); Q1};. "ylygwp tm'7;1 1*7:: ¤1•n>· — Ahl mes frères, cc furent aussi dc grands jours que les jours du passé! et de quel droit nous érigertons—nous en juges d · leurs paroles, de leur vic l- 'Avons-nous fait pour la religion ‘es memes sacrifices? Comme eux, nous sommes-nous voués au martyre, a la hache du bourreau, plutot que de rc- nler lc Saint d’lsrael i' Avons·nous erré dc pays en pays, avons-nous arrosé lc sol du sang de nos enfants, avons-·nou• déployé le même courage dans de rudes épreuves P * * Ce souvenir que j’évoque, ce n’e t pas pour attrister votre tète, pour vous in =pircr de sombres pensées, mais pour vous attacher d’un amour sans bornes à cette France, si belle et si grande, qui, la première, a proclamé les droits de tous, et brisé nos chaine ! . e Oui, tout est changé en Israel t- nous avons, gràce à D`cu, une patrie !—- nous avons été conviés au banquet de la vie, nous sommes citoyens au même titre que nos frères des autres cultes. Salut, liberté, nous t’avons retrouvée! Le soleil de la justice aranimé les ossements desséchés d’lsrael, mais le soleil dela religion a perdu de sa force et de sa chaleur. Nous avons besoin, . nous, d’un lieu où le sentiment religie x puisse venir se retremper dans d sa ntes adorat ons; il nous `faut un temple pour faire frémir dans notre — âme, à l’aspect d’une pieuse communauté, la mystérieuse émotion qui _aillit, vive et espectueuse, en pti r s fervcntes au pied du ttone éternel! · Cette œuvre si bonne et si louable que vous venez d’aecomplir, mes chers frères, vous la rendrez complète, en venant souvent dans ce lieu saint. Quel que soit l’acte que vous serez appelé à remplir, rappelez-vous qu’il doit etre accompagné d u plus profond recueillement : une prière, un exercice de piété sans attention, sans recueillement, c’est un corps sans âme, disent nos ' nnciensf Soyez toujours pénétrés de respect et d’amour'pour Celui dont on invoque le nom dans ce temple ; que vos services divins soient toujours convenables, toujours dignes, et alors vous aurez un vérit¤blc sa ctuaire. Pas de changem nts, mes frères, restons ddèlcs à notre foi et A nos princi- pes; mais relevons cette foi, relevons ces principes; faisons-y honneur, en montrant qu’ils ne s’opposcnt pas à ce qui est beau, à c qui est noble, à ce qui est grand. , Ce temple, mes frères, _i’en ai le d ux espoir, serasemblable, comme dit le prophète, à une source d’eau vive où viendront se désaltérer tous ceux qui auront soif. CPE R¥l DDl Fl'l'l [JD i` . Et toi, mon Dieu, tu attireras vers toi to· s tes enfants, et l’un dira à l’au- tre : CTIPDFI it? 'll', cet espace est trop étre it,ï13wR1 _>L) nt:} recule-toi ct laisse·moi aussi prendre part au banquetdiviu; et du fond du sanctuaire sortira une voix mystérieuse qui dira : WR *'lJ`7» *I'l'1NWJ *38 [fl gn` ngvg D’où me viennent tous ces enfants, fëtais resté ,i longtemps seul et dëlaùrée; et une autre voix répondra: ‘|L7ï'lR DTPD *3*l"l‘1TI É’.9î·‘ ton enceinte, car Dieu t’a visitée. Oui , j’ose vous prédire , mes frères,