Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/355

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xsuurrrs. · Shti àüe; tandis que le pastensdoit avant tout sesssinsau ·gnd nombre. M. Isidore l’a parfaitement compris, et nous·l‘en félici- tous: Après avoir parlé du but de la réunion, et loué la pensée qui a donné naissance au nouveau temple; après lllll souvenir touchant donné à ceux que la mort a privés dela satisfaction de voir cette nouvelle maison de Dieu, et béni ceux à qui ce bonheur était ré- servé, en faisant allusion à la fête du lendemain (schebouoth), le respectable orateur acaractérisé ainsi la fréquentation du temple: Voules·vous savoir maintenant ce que c’est que venir dans une maison de Dieu P , Nous devons y ve nir pour remercier Dieu de ses boules infinies, de son assistance continuelle, pour lui demander d’aplanir devant nous les voies de lavle, et de nous donner assez de force pour ne pas oublier la patrie céleste en présence de la patrie terrestre. Nous devons y venir pour chercher le repos au milieu de nos. fatiguœ, ` la consolation au milieu 'dc nos douleurs, le soutien au milieu de nos épreuves. _ Nous devons y venir pour chasser le doute, et chercher la lumière, pour reconnaître nos fautes et dompter nes passions, pour extirper de nos cœurs ja hain e, la vanité, l’envie et tout cet internal cortége de vices que le Sei- gneur a en horreur. » Nous devons y venir pour nous réconcilier avec Dieu, pour purifier nos sentiments et pour graver au fond de notre cœur la vérité, la justice et la charité. Nous devons y venir pour secouer la poussière de nos pieds et nous élever vers ce qui est céleste, éternel, divin; pour sortir de ces impasses de la terre et voguer, sur les ailes de la prière, vers les plaines incommensura- bles du ciel. C·’est là, mes frères, la destinée de cette maison; voilà pourquoi elle est si grande et si majestueuse, c’est une mc ison de Dieu, c’est la porte du ciel. Que si vous me demandez comment il s’est fait que nos ancêtres plus pieux que nous, se soient si longtemps contentes de ces mwisons de prières, si petites et si chétives, je vous dirais, mes frères: Sans doute, nos pères étaient plus pieux que nous, et par cela méme ils n’avaient pas be oin comme nous de tous ces moyens extérieurs pour ré- veiller le sentiment religieux. Pros··rits, torturés sur la terre, ils· élevaient sans cesse les regards vers le ciel ou réside ce Dieu qui se fait gloire d°étre le protecteur des faibles; mis hors la loi par les hommes, ils s’attachaient par des liens d’autant plus étroits à ce Dieu, qui avait promis de ne jamais abandonner la postérité d’lsrael. Ils vivaient dans le ciel plus que sur la terre,de la vie à. venir plus que de la vic présente; leur maison était. un