Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/358

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tiions donnôs ¢•rrospn&oe le la Suissmï is Gazette du Judaïsme; ciesljd ce journal que la réclamation dit être adressée. Autant que possible, nous ne parlerons plus detre rabbinat que d’après des documents officiels, tels que celui que neusanno neonsven tête de eetarticle. Cette lettre pastorsle·est—adsMe au ·rsbbinsîunm¤âe.ta circonscription de Colmar. En voici les deux premiers Depuis le jour où nousfùmcs appelés à la direction spirituelle de nos cp- religionnaires de la circonscription de Colmar, nous avons soupire après Je moment où il nous serapermts diépancher notre cœur dans les votres, de ttotncontierples joies et les atûictlons, les rcraintes et les espérances, que nous inspii·eil’état de notre sainte religion dans ce vaste diocèse, et de vous pm- poser les moyens qut nous paraissent les plus propres à fortiller et à ranimer lemcntiment religieux dans les cœurs de nos ouailles. ' _ ` Ce moment est enfin venu; et notre cœur tressaille de bonheur de pouvoir vous assurer que généralement le Dieu d’Israël trouve de fidèles adorateurs dans notre circonscription. Gràceslui en soient rendues, nous avons trouve beaucoup de ces israélites de cœur et de conviction attachés de toute la force de leurs âmes à notre sainte religion, heureux de son bonheur et souürants de ses douleurs. p Ge langage se distingue de celui des autres lettres psstorstss rabbiniques, généralement simples, et se rapproche par certaines expressions des `lettres pastorale s catholiques. ` Le respectable gr and—rabbin se plaint ensuite de malheureux symptômes annonvpantfùzdijjjérence et l't'nc.rédu·l.£té . Cette plainte nous semble fondée parce que nous apprenons d’au¤res·somces; la jeunesse israélite de la classe riche en Al- sacemons est représentée comme confondent tout « dans le même anathème sous le nom de préjugés et de superstitions. » Et en enst, n’apercevons·nous pas déjà un certain relarhement dans l’ac· complissement des devoirs de notre religion; une certaine impatience contre son joug salutaire; peu d’empressemcnt pour le service divin pendant des jours dela semetne;—1•es¤¢oup diimpaltenoe, le snbbü et les juinnde fête? On semble ne plus ressentir ce ravissement, cette joie de l’âme qui dolt rendre heureuse la, créature, quand il lui est permis de parler au Créateur. Ce tableau est affligeant, mais n°est·-ce pas en grande partie la · faute de ceux qui -0ut toujours fait considérer comme essentieis, 'ootmne la. religon même, les usages les plus Stlilâüülléë, ,n’.a~yant aucune racine dans la religon.