Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/359

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·~s+s¤··=r»· 3*% Q. le grand-rabbin parle ensuite de la sollicitudcdu consise toire pour |’avenir religieux de la jeunesse ;L de la nécessité que u les parents donnent à leurs enfsntsïoxetnple des observances ro·· ligieuses. _ · · Que les enfants votent dans la conduite dc ceux qu'ils doivent aimer et respecter un ferme attachement à la religion, une exactitude scrupuleuse i remplir les devoirs qu’elle prescrit, et nous aurons le bonheur de voir une pieuse et vertneuse QÉ|I‘|'Ill0Il·I’élG?Cl‘ tous nos yeu. Nous ne doutons pa s que M. Klein ne profite de toute les occa- sions pour expliquer aux pères de famille les nombreuses accep- tions de Pexpression attachement à la religion, et pou1· leur dire que le travail des mains LIDNI1 *3 '|*BD 11*3* est celui qui ho- nore l e plus. Peut·étre alors verra-t-on cesser cette disposition souvent hostile des chrétiens alsaciens à l’égard de leurs conci-; toyens israélites. Suit une exhortation très-convenable adressée aux ministres- ofticiants qui sont les mandataires de leurs communautés, et aut rabbins, les collaborateurs naturels du grand-rabbin. Cette lettre pastorale est suivie d’un arrêté concernant les mi- nistres ofliciants et les instituteurs; d’un autre arrêté sur les So- phrim ou personnes qui écrivent des philactères et des Inezouzoth, et enfin vient un arrété sur les bouchers qui doivent être munis d’un certificat délivré par le rabbin de leur ressort constatant q*u’ils méritent en cette matière la confiance de leurs coreli- gionnaires, et qu’ils ont Vaptitude de dégager la viande des ma- tières défendues à l’israélite. _ , _ Ce dernier arrêté, que nous aurions cru superflu dans un pays comme l’Alsace, où toutes les pratiques de ce genre nous sem- blaient très-suivies, serait·il la coufirmat.ion, de Pindiflérence et de Vincrédulité dont M. le grand-rabbin se plai nt au commence ment? Pour ce qui concerne les instituteurs, s’ils ont un traitement qui sutlit aux besoins de leurs familles. nous comprenons l’in-— jonction qui leur est faite d‘assister à l’office matin et soir; sinon, s'ils ont besoin de mettre à proût leur temps en donnant des leçons, cette injonction est tyranique. ` _ Quoi qu’il en soit, nous aurions voulu voir en outre da ns cette