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mmans. 351 isttnes rabbins qui font preuve d‘abnégation en se contentant d’une s position très-médiocre. Nous voudrions donc, dans le travail de réorganisation auquel se livre le conslstoire central, voir mediiée la condition de dix aus d’exercice imposée aux rabbins commu- naux, quand il s’agit de l’élection du plus haut degré rabbinique. La capacité seule est une garantie suffisante en ce cas. Et puisque l’occasion se présente, nous exprimons le vœu que le consistoire central tienne la main à ce que désormais les élèves sortis de ,l’école rabbinique se livrent à cette carrière, si la va- cance des places le permet, et trouvent un moyen honorable d’ existence, en attendant qu’il y ait une vacance: Si cette der- nière disposition avait existé jusqu’à présent, il est probable que Padministration supérieure n’aurait pas eu à intervenir dans des circonstances aussi fâcheuses que celles qui viennent de se pro- duire dans une localité de l’Est; car les jeunes gens qui embras- sent la carrière rabbinique ne trouvent pas toujours l’occasion de se livrer à Penseiguement, comme l’ont fait plusieurs, et sont ` souvent privés d’autres moyens d’existence. S. Canam.

MELANGES. Meur DE M. Lorùs-DUBEC. On lit dans l’Indicatew· de Bordeaux, du 10 juin : Hier ont eu lieu les obsèques de l"honorable Il. Benjamin Lopès-Dubec, dont nous avons annoncé la mortsi regrettable et si imprévue. » Par une disposition testamentaire , Phonorable défunt, qui avait toujours été d’une grande simplicité de mœurs , avait demandé que sa famille s’abstlnt de donner à sës funérailles aucune pompe extérieure, et celle- ci s’était religieusement con- formée à ce vœu en ne faisant aucune let tre de convocation , en n’insérant pas d’avis dans les journaux, et en laissant seulement àl’amitié privée et à l’estime publique le soin de venir payer un