Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/362

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È neutron ' ùsrni`er hommage à la mémoire de lïomtne de bien dont nous evene déploré la perte. ~ - . · ‘ ~ · · luis la nouveile de Pévénement douloureux qui euievailsoti clnf 5 une de nos families les plus `justement considérées, 1 l’ad•ninist ration publique et au commerce un de ses membtetrfet plus éclairés, aux pauvres un appui toujours bienveillant et‘·infa··- tiglble, à notre ville un de ses plus dignes enfants, avoit réuni à` la tneison mortuaire une très-grande trfduence ou se trouvaient l’ éltlte·de notre com merce, un grand nombre de fonctionnaires p·üiies, et une foule de nos’eoncit0·yens. A dix heures, le cortége s‘est mis en marche pour le eimeè tiêre israéliteshe deuil était conduit par Vhonorablc M. Camiile , Lopès·-Bubec, représentant du peuple, arrivé la veille de Paris pour rendre les derniers devoirs à son père et par ses geu- dres, M. Félix Lopès-D ubec et M; Wormsdehomillyt ‘ Les coins du poêle étaient tenus par H. Leste, notaire, ancien · adjoint de maire et conseiller municipal ; M. Dnrin, membrede la chambre de commerce ; M. Feytit,·adj·oint au maire de Bordeaux, M. Gradis, négociant, membre du consistoire israélite. Après la cérémonie des funérailles, qui s’estfaite au cimetière, suivant le rite hébraïque, M. Marx, grand rabbin,dans un impro- visation touchante, a rappelé les qualités du défunt et les ser- vices signalés que sa famille avait rendus à l’émancipation i sraélitc. - H. Puis M. Joseph Rodrigues, coreligionnaire et ami d"enfance de M. Benjamin Lopès-Dubec, et, nous aimons à le dire, son digne émule en considération et en estime publiqcue, 1 prononcé quel- ques simples et nobles gmroles parties du cœur que nous sonnes heureux de pouvoir reproduise, « Messieurs, . . · ct ll va treize aus uoussommes venus confier à ce cltampde re- pos·la dépouille mortelle du véuérùle Salomon Lqtés-Dubœ, _ pme de celui dont nous célébrons aujourd‘bui les funérailles ; il avait eueint une grande vieillesse, et nous l‘avons¤t=ott• reoon.I¤· pour notre guide et notre chef. · `· » Ces paroles furent alors prononcées: Heureuset les ®illes qui, 'le jour où elles déposent leurpatriauche ùnsle-mmbeaul