Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/365

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isuurtss. 555 ami d’enl'ance 5 nos deux vies se sont mêlées sans aucune altéra- tion dans le sentiment sincère qui nous unissait. ll part avant nous, mais notre cœur reste à son souvenir, et sourit à la pensée qu’au jour où la mort viendra briser les liens qui nous retiennent après lui sur la terre, nous le retrouverons dans ce monde in- connu, pressenti par tous comme l`asile du salut, du bonheur et · de l'éternelle paix. » Lorsque le cercueil a été descendu dans la fosse destinée àle recevoir, les honneurs militaires ont été rendus au défunt, comme membre de la Légion—d`Honneur, par un détachement du 46** de ligne, commandé, par une circonstance touchante, par le jeune Alfred Léon, sous-lieutenant au «t6° régiment de ligne, et neveu du défunt. — . L`honorob|e M. Benjamin Lopès-Dubec avait voulu déroger seulement en ce qui concernait les honneurs à rendre au légion- naire à la simplicité de ses dispositions testamentaires. Cette croix, qu’il avait si loyalement méritée par plus de vingt ans de fonctionspubliques et gratuites, lui semblait une distinction dont l’éclat devait rejaillir sur ses coreligionnaires, et dont il ne se croyait pas le droit de les priver. · · H. Messina. EPITHALAME DU SABBAT, Traduitde Vhébrcu. (Non. - On a conservé le rhythme de Vhébrcu.) nb: mt·•p'·: •·rt·t :1:*7 Dunn nous nanitnn LB smnr Jeun, Du sensu rsrons LE urroua (bis). 'l'lDl¤ Dieu, dans une même parole, _ A dit: Obseroc et Souviens-toi (i)! (I) • . .` . De sanctttler le jour du sabbat. n Ladernière leçon se trouve dans le Décalogne historique (Exod. xx); la première, dans le récit ultérieur de Moise (Deuter. v). Pour concilier les textes, le Talmud déclare que les deux mots ont été prononcés simultanément par la Divinité (Rosch-hasch., 27 ¤, Schebhouoth, 20 b.). v ·