Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/409

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xsninrru. 399 mées dans un idiome peu familier aux membres de la congrégation qui s’en sert, cesse d’avoirle grave inconvénient qu’on se plaît quel- quefois à lui prêter, eu égard à la facilité d’en acquérir la connais- sance par différents moyens que l’instruction met à notre dispo- sition. Examinées de près on se convaincra aussi que les prières de cettecatégorie ne diffèrenten presque rien dansles diversesliturgies que nous connaissons; de sorte que l’entente entre tous les rites s’établira facilement à cet égard, en tant qu’on écarte les poésies et autres accessoires dont diverses circonstances temporaires les ont encombrés. Cependant parmi ces dernières prières il en est qui au pr emier abord se présenteront peut-être comme instituées pour la généralité des croyants, mais en les examinant de près nous remarquerons que toutes ou presque toutes sont des actions de grâces pour les bienfaits dont notre âme se sent le plus impres- sionnée, et qu’elles ne servent que d’introduction aux vœux pour la continuation des mêmes bienfaits à l`avenir. Cette circonstance nous autorise à les ranger dans la partie du culte qui constitue la classe des prières individuelles, ou pour les besoins de chaque croyant en particulier; elles se trouvent surle même pied que les bénédictions et prières de la vie privée que l’on récite avant ou après certaines jouissances pour la plupart accidentelles. Par leur nature ces prières ne devraient pas avoir une formule prescrite et surtout ne devraient pas être conçues dans un idiome autre que celui qui nous est le plus familier; mais ici encore les auteurs de notre liturgie ont compris qu’i| suffirait de connaitre l’ohjet de chaque prière sans devoir se rendre compte de la significa- tion littérale des mots; d’autant plus qu’après tout, ces prières étudiées ne dispensent jamais des vœux formés par tout vrai croyant au moment où son cœur sent le besoin de se retremper et de retrouver force et courage dans les temps d’épreuve en s’a- dressant avec ferveur à la divinité dans l’idiome du sentiment qui ne se soumet à aucune règle de langue ni à aucune prescription liturgique. Nous ajouterons qu’à l’égard de cette catégorie de prières, la divergence entre les rites est plus remarquable, et que les Iiturgies ne sont pas arrangées de la même manière, de même que dans les hymnes, cantiques et louanges qui accompagnent le service du culte, on ne remarque ni le même ordre ni le même choix; et ees circonstances justilîeront lasimplitication du service et sa division en deux parties distinctes. La première partie du service que l’on pourrait aussi qualifier d’officielle, parce qu’avec elle commence, à proprement parler, le service du culte avec l’appareil habituel et l’assistance des oüi- ciants , s’étenrlrait depuis la prière dite Jischtobach flitflvv , ou le samedi, et les jours de fête depuis Nischmoth DDUJ, jusqu’à la prière finale dite Alénou 13**-,57. En efl‘et, il est facile de remar-