Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/410

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,400 __, aacuxus quer que cette partie renferme les fragments de la liturgie qui intéressent la généralité; là, pour ainsi dire, chaque individu _ s`efface dans l"intérêt de tous et se contente de faire valoir ses _ propres besoins dans des morceaux intercalés pour être dits à voix asse. Mais il est bien entendu qu’il n’est question ici que de la liturgie primitive datant du second temple ou de l’époque de sa destruction, et dégagée de cette masse de poésies ou Pioutim’ qui s"y est attachée et la rend semblable à une boule de neige qui itombe d’une montagne et grossit insensiblement dans sa chute. Nous avons déjà eu ailleurs l’occasion de signaler les causes de cet inconvénient et nous revenons seulement sur l’observation que c’est principalement, disons mieux uniquement, à l’égard de ces pièces additionnelles qu’il existe tant de divergence , non- seulement entre les dilïérents rites, mais même entre les diverses congrégations qui suivent le même rite. Dépouillée de toutes ces additions parasites, la partie du service dont il s'agit pourra être de plus courte durée et commencer à une heure plus avancée de i _ la matinée, ce qui conviendrait au plus grand nombre des fidèles; la splendeur et la dignité extérieure dont notre culte, essen- tiellement simple sans être moins sublime, est susceptible, pour- rait ai nsi recevoirle développement désirable à mesure que les dispositions locales et le zèle des administrations et des olticiants le permettraient. Mais nous sommes loin de vouloir dire par là que la seconde partie du service, que nous avons appelée particulière, doive être abandonnée par les fidèles réunis dans nos temples. Ceux-·ci doivent être non—seulemeut ouverts et accessibles à ceux qui tien- dront à continuer leurs dévotions comme parle passé, mais même le nombre nécessaire d’ol`liciants en sous·ordre devra présider à _ces réunions et veiller, sous les auspices des administrateurs, au maintien des règlements établis. Ou distinguera en outre dans ce service particulier la partie consistant en psaumes et autres can- tiquestirés de l’Ecriture et nommés Psouké desimmh l't'tDt't tptœ, ,s’étendant, d’après le rite aschkenasi , depuis Barouch sclueamar

  • 1DRv 11'IJ, jusqu’après le cantique de Moise au sortir de la mer

Bouge, et la partie qui précède. Cclle·ci,qui est composée de béné- dictions et de louanges ayant rapport aux actes de dévotion du commencement de la journée, contient le récit. des otïrandes quo- tidiennes dans l e temple. Cette partie étant uniquement prépara- toire. se récite ordinairement à la maison, et lorsqu’elle est réci- tée en commun dans la synagogue elle n’exige pas, comme les au- tres, la présence de dix personnes. On sait d’ai|leurs que dans les congrégations nombreuses qui sont les siéges des grands rabbins, ceux-ci récitent ces deux parties du service partieulierchez eux en présence d’un petit nombre d"ltabitués, et ne se rendent dans le