Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/435

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‘ lsaalusss. 45 des maisouede Paris et des villes où ils dememaient; souvent réduits à n’avoir aucun fonds; quelquefolsmêlés avec les citoyens, quelquefois séquestrés par Vhabitation, et distingués par des marques ignominieuses sur leurs habits (1). Ils ont encore, en France,. une sylagogle â Iûtl, à Landau , à Bordeaux, â Bayonne et a Avignon. · La GOIUÉDDATIQR SUIS! BT HS ISBAÉLITBS. Nous recevons d’un coreligionnaire distingué de la Suisse, et insérons avec empressement une lettre remplie de sentiments généreux et chaleureusement exprimés :. le fait qu’elle annonce n'est pm, il est vrai, nouveau pour les lecteurs ; mais des iu- jastices de cette nature, d‘ailleurs si apathiquement subies, ne sauraient être trop souvent rappelées, jusqu"à ce qu’clles soient réparées. . g Monsieur le rédacteur , _ · Vous u’lgnorez probablement pas que la Confédération Suisse, vient de dgner avec l'Union Américaine un pacte semblable à celui qui existe entre la France et la Suisse; ces deux traités ne diffèrent que par une seule clause, c'es¢ que celui avec I'Amérique n’excepte aucune classe de la société, ne spéeiûe aucune religion, ne connait que des citoyens absolument égaux en toute chose. La Suisse, il est vrai, ne s’était pas départie de sa haine contre hs lsraüitcs, car elle avait introduit, dans la rédaction de ce traité, les ter- mes : les citoyens des deux confessions cltrétiemses, empruntée à. un article de la nouvüe constitution fédérale. ` Mais les juifs de l’Amérique du nord n’ont pas voulu subir un tel outrage, et ne s’y sont pas soumis humblement, comme s’y soumettent les juifs fran· çsis, et cela depuis vingt-cinq ans environ. A la première nouvelle de cette intolérante exception, les juifs allemands résidant en Amérique se sont adressés aux personnes les plus intluentes de l’Etat., pour faire disparaître cette clause, qui, au milieu d’un pacte tout pacitlquc, venait réveiller les dis- cordes de religion. Aussi l’Assem11lée législative américaine, ûdèle à ses (1) A Lyon, ils portatentsur Yépaulenae rouede drap rouge ou jaune, de lalargeur d’un écu. Philippe V les obligea encore de porter une cerne atta- chée à leur bonnet. Le roi Jean changea cet attirail en une rouelle ou une plaq¤•d‘etsia,e•. IE3. ‘