Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/442

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El amni- shu; voue comprenez que je parle de M. Antoine d’Abbadie. Il entreprit son voyage en 1840 pour découvrir les sources du KH, _ parcourut pendent plus de sept ans Yabyssinic et les pays envi-- ronnants, en ramassent toutes les traditions de ces tribus ber- barce, en se faisant l’éeolier de gens rudes et incultes pourap prendre plus de trente dialectes didérents et pour apporter en Europe, témoins irréfragables deson amour de le science, trente voeabuleires différents; et_ en recueillent eten achetant totales manuscrits éthiopiens qu’il put trouver et qu’il rapporte en Eu·· rope au nombre de deux cents, et qui forment le bibliothèque la plus rare et la plus merveilleuse qui existe en Europe, quand on pense qu’elle a été rassemblée par un seul homme, à force de pa·· tience, de courage et de secrifices, dans un pays à demi-hab here. L"étude des langues éthiopiennes ayant mis M. d’A.bbedie en relation, en. 1842, avec un des plus savants Falashes de Keyb- Meda, près de Gonder, la capitale de l’Abyssinie, il en profita pour rec ueillir de se bouche toutes les notions possibles sur ln. religion et sur les usages des Falashes. Des notes qu’il avait écrites 80418 la dictée de ce savant faleshe reçurent le révision du fils d’un pontife et en dernier lieu celle d’uu in telligent scribe falashe. En 1844, M. d‘Abbadie communique à l`Europe, dans une lettre da.- tée d’0mokoullou, e11 Abyssinie, le 3 novembre, tous les rensei- gnements qu’il avait pu recueillir j_usqu’alors sur les Falashes. Cette lettre fut insérée dans le Journal des Débats, le 5 juillet 1845, et de làreproduife dans d’eutres journaux scientifiques. Cette lettre,. telle qu’elle était, laissait beaucoup àdésirer, mais elle donnait une idée plus précise que tous les récits des autrœ voyageurs, des dogmes, des cérémonies, _des fêtes, des jeûnes felashes, etc., et la confusi on qui y régnait quelque part, parti- culièrement dans Pexposé des fêtes et des jeûnes, provenait de · Pignorance de ceux qui avaient renseigné M. d’Abbadie za << J‘ei u été. tellement surpris, m’écrivit·il plus tard, par Fexposé de la au foi des Falashes 0 u Falasians, comme ils se disent en züg,. que » je sentais le besoin de converser avec un israélite érudit event » de rien conclure; mais, après réflexion, je résolus de lancer ma ne lettre comme essai. xa "