Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/454

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M4 ' nenvn snbiront enœre du cbupments et que lœ hîes ser••t tou- hoes loreésde les mettre en unisson avec leur position mcidet » La Bible même semble evoirprévucettue néeessité.Quei·qu’elle œjeigne impérieusement le culte public., elle rfimpose pas de li- turgie particulière, sauf les quinze mots de CPJl'|3 IDWJ et les pelqueslignesrà prononcer par le commnniant à lîautel lors- qu’il offre les prémices des fruits de la terre. Pour tout le- reste Il culte public ou de Ialiturgie, le Peutateuque garde le silence et s’en repose uniquement surla position sociale dm Israélites. u Mais si ceslob cérémonielles, dérivées dc la seule autorité hu- inine, et notamment celles qui ont rapport au culte public, sont suseeptiblœ de modiûœtions et en réclament, on ellet, detmpn en temps-, ces moditieatione devront se faire avec une extrème prudence et avec tout le respect que l’on doit aux dehors de la religion. Nous eussions éprouvé la plus haute et la plus douce sa- tinfaction si, avant Vétahlisseseut de cette congrégation, nous avions pu. engager les chefs des synagoguœ dans ce pays à recon- naitre avec nous le principe que lœ préceptes bibliques d’origine divine sont immuables , mais que les prescriptions humaines appliquées au culte cérémoniel sont susceptibles de modi- Ecations et doivent, comme nous Penseigne Vhistoire du j u- dabrne, être mises en harmonie avecle temps où nous vivons. Blais lorsmfon nous répondit que la forme était aussi sacrée que l’es- prit et que l’une ne pouvait pas être plus modifiée que l’autre ne pouvait étre éteint, nous ne pûmes, sans encourir le crime de la plus haute indilïérencc pour le bonheur suprême de nous et de nos enfants, rester dans l’apathie et demeurer paisibles specta- teun de la décadence du culte de la synagogue. Nous cernprimes qu’en wrséréraut plus longtemps dans Pinactivitê nous nous rem- lrions complices de l’extinction imminente de tout sentiment de piété dans lus cœurs de la génération naissante en Israël. Il ne nous resta d’alterna tive que de nous dévoner mcsmemes à la lido également diücile et consciencieuse de régénérer le cdte de la synqogue , de le puriier de tout ce que les persécutions des siècles ennemis y avaient introduit, ct de le ramener ainsi à se pnretéprimitivem · Voilà pour la partie historique de l’étahlissem·ent; maism- minons lm doctrines que l’on y enseigne, prenons pour exemple le sermon intitulé: lc Sabbath et le Sanctuaire. Ce sermon a pou toltele verset du Lévitique: 1tt't*Il *v'tpD't TIUUII *l'tnJU Ill!. Hom essaierons d’en traduire Pexordc et la première partie. (La suite au prochain numéro). G. Hesse.