Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/469

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gsututns. 859 on l’a vuejouir de quelque repos, et disposée comme tantd"autrcs â se prévaloir d’uu éclat emprunté, des rivaux, dont la lumière n’était pas moins empruntée, mais qui à la longue avaient pris plus d’babitude de se l’approprier, se sont portés sur son chemin et ont su l"oü’usquer. . Nous n’avons pas méme besoin de chercher bien loin des exem- ples. Il n’y a pas si longtemps qu’un illustre souverain et pontife a reconnu combien il était injuste de parquer ses sujets israélites dans un étroit et malsain quartier de sa résidence; il avait déjà prononcé des mots bénévoles qui suftisaient presque déjà pour jeter la lumière dans cette prison; mais bien hardis é tiez·vous de croire que la lumière du soleil pût tomber directement sur vous, vous éclairer et vous ehaulîer comme les autres! On vous l`a bien appris: la terre, aussi obscure que vous, et peut-étre davantage, si cela se mesure proportionnellement, oubliant que de temps en temps elle se réjouit de profiter de votre clarté d’emprunt, se met devant vous et vous condamne à des ténèbres prolongées. Israé- lites de Rome, le souverain bienveillant est malgré lui obligé de vous retirer sa faveur!... Ailleurs et plus près de nous, un jeune israélite a rassemblé tout un faisceau de lumières, ses supérieurs ont été assez justes, non-seulement pour le reconnaître, mais en- core pour lui donner Poccasion de répandre ces lumières; ces exemples n’étaient pas encore tellem ent fréquents pou r qu’on ne s’en soit pas réjoui.... Mais une lumière sans doute plus grande, et ce qui plus est, une lumière privilégiée, s’en est for- malisée. Halte, dit-elle à sa faible rivale, vous n’êtes pas des nôtres pour vous permettre d’éclairer .... Que n’ose-t·on pas dire et faire quand on est en nombre, enforce, et qu’on a la multi- tu de pour soi!... Laclarté de la lune fut pour le coup neutra- lisée .... Le sera·t·elle pour toujours? Sachonsque ce ne sont pas les éclipses de lune seules qui sont périodiques.; Enfin, un troisième exemple des plus récents se présente à nos yeux. Dans un pays que nous voyons s’avancer si ardemment sur la voie du progrès, qu’on serait tenté de présumer que là il n’y a pas de nuit, que lune et soleil partagent le même ministère, et fonctionnent simultanément come jadis, avant équine dire du llidrusch la lune ait fait sa malencontreuse objection; partant, si