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488 ncurves tratiquants de conversions, hommes pervers, qui ont pour but, non, comme ils le disent, de promulguer la vérité religieuse, mais d’etïacer le nom d’Israël et tout ce qui s’y rapporte. Quant à ceux qui, malheureusement comme moi, sonttombés dansleurs iîlets, je les conjure de suivre mon exemple et de ne pas hésiter à revenir sur leurs pas, avant qu’il ne soit trop tard; car il vaut mieux être un humble portier dans la maison du Seigneur que d’habiter les tentes pompeuses de la perdition. Hnnnr-Mansn Fntnnrue, Auteur des Observations sur I'état de la société de Lon- dres pour la promulgation du Christianisme parmi les israélites; admis dans I’Eglise cbrétiennelc 27 avril INS, par le révérend Moscs Margoliouth, prêtre de l’Églisa li- bre. Great Charles-Street, à Dublin. IÉIOIRB _SUB LES JUIFS D’LBY8SlNlE OU IALABHAS (I A I. JOSEPH ALIAMI. (Suite). § I. Traditions des Falashas sur Pépoqus de leur établissement en Abyssinie. D’aprés une tradition fort répandue en Abyssinie, et sur la- quelle il serait impolitique de soulever un doute. dans ce pays, les anciens rois d’Abyssinie descendaient enligne directe du roi d’Is- raël Salomon, qui aurait eu, selon eux, un tits de la reine de Saba, laquelle, selon les Abyssins, était de leur pays. On connaît l’lus· toire de cette reine dont la Bible raconte qu’elle alla à Jérusalem admirer la sagesse de Salomon, auquel elle présenta de précieux œdeaux. _ _ _ _ A ce simple récit, les Abysstus ayouteut que la renne de Saba a eu quelque intimité avec Salomon, et que, revenue dans son royaume, elle donna le jour à un enfant qu’elle nomma Davtd ou Minylik; que l’enl`ant, étant devenu grand, elle l’envoya à son pére qui l’instruisit dans sa religion; qu’au bout de quelque temps, il (1) Voyez, ne du t5 août, p. 428.