Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/54

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ült a anchmts tion d’utilité publique, ainsi que nous l’avons annoncé dans les Archtres du 15 décembre. La-dessus, le Consistoire se mel en travers et veut élever autel contre autel. Nous n’hesiton s_ pas à le dire, c’est la une action très·blâmable. L’école de Mulhouse succontbera probablement sans que celle de Colmar la rempla ce, et ce sera un fait très regrettable dont le Consistoire de Colmar aura toute la responsabilité. _ ‘ ' Avant de travallier it la ruine de cet etablissement, le Consis- · toire aurait dû avoir le eourttge de dire pu'bliquement pourquoi il lui est opposé et ne pas attendre Papprobation du gouverner- ment pour agir, pourquoi son opposition, de passive qu’elle était, est devenue active. Aux yeux de tout homme clairvosantg la reli- 'giotl n’est pas interessée dans cette question; elle n était pas en péril; il n y tt ici , si nos iutforütntions-sont exactes , qn’i1l1 pur esprit de cuumriéte (rim; ). Et c’est au moment où les efforts de tous les israelites doivent tendre à l’union quete Consistoire de Colmar donne l’exemple de —la désunionl Car, il faudra bien·qu’il enleve des souscriptions affectées jusqu’ici à un établ issement qui avait prospéré malgre lui, et le nombre des méeententsnepeut qu’augutent er. ‘ ` Malheureusement, la jeunesse israelite de Colmar montre une indifférence fâcheuse. ll y a, dans cette ville, desqavocats israe- iites, un- avouéet un mêdecilt fsraélites. Que ne s’entcudent·ils dans l’intérêt de lem·s coreligionnaires, pour montrer au Consis- toire son tort? Et le grand rabbin Klein, son devoir it’est-il pas de prevenir la désunion; et de faire comprendre il tous la néces- été de la concorde et de l’union, et certes personne ne peut nier qu’iei Pagression vient ne la part du Consistoire! Nous re- vlentlrons sur cet objet. - S. · ` UN CHIMIE A WERKI. _ ' _ _k Souvenir! de là litillbditlilc. `· (Ftn. ~Nttméro du tsbüttnltirr, $852.) ` ' — IV. LE CRIME DU COMTE. . ' ` Le lentlemain, au déclin du jour, non loin de lieglise de Saint-·(;as,imi_t·, dans une des plus belles maisons de le ville,—_l?e-·· veque de Wilna réunissait dans son salon les membres les plus- eminonts du clergé. son y apercevsit quelques individus laïque; qui se distinguaient, soit par leur fortune, soit par leur pesitbn sociale On pouvait y remarquer aussi deux ou trois nobles pé-